Dans une lettre adressée à l'attention du président de la République, dont l'objet est une demande « d'ouverture d'enquête », le président de la section syndicale de la société nationale de tabacs et allumettes (SNTA) d'El Khroub a dénoncé les « injustices et les conspirations d'individus censés être des commis d'Etat », lesquels se seraient « acharnés » contre un travailleur, membre de droit au conseil de surveillance SNTA/SPA. Ce dernier, voulant, d'après le signataire du document, « honorer son devoir », puisque faisant partie de l'organe de contrôle de gestion et de surveillance, dans le cadre de l'évaluation du niveau et la qualification de la qualité, a remis son rapport lequel aurait atterri « accidentellement » entre les mains du directeur général de la SNTA. Ce dernier n'en aurait pas fait acte et l'aurait clos d'une manière expéditive, selon le syndicaliste. Il ajoutera également que le membre de droit au conseil de surveillance s'est vu ester en justice au motif de « dénonciation calomnieuse » et « condamné en l'absence de toute expertise ou enquête crédible d'une structure habilitée ». D'après le syndicaliste, ce travailleur subirait des « harcèlements » de toutes sortes dans sa vie professionnelle. A travers cet appel, il souhaiterait qu'une enquête soit diligentée, afin de « rendre justice à tout opprimé et dévoiler ainsi « les tenants et les aboutissants d'une conspiration dont la victime ne saurait être une personne, mais l'économie de la SNTA ».