Une commune laboratoire Les dernières élections ont démontré que la wilaya d'Annaba reste une commune laboratoire politique où s'affrontent les légitimistes et les opposants à l'ordre établi au FLN, El Islah, Ennahda, PT, MSP. Un affrontement d'où sont exclus les intérêts de ceux que l'on appelle aux urnes comme les travailleurs contractuels de la société Fertial, licenciés après plusieurs années de bons et loyaux services. D'où sont aussi exclus les jeunes sans emploi, les initiateurs déçus de microentreprise bloqués par les banques, les jeunes entrepreneurs agricoles arnaqués par les banques et par les fournisseurs d'équipements agropastoraux, les entreprises de réalisation du bâtiment et les promoteurs immobiliers confrontés à la rareté chronique des matériaux de construction. Les citoyens ont déjà tiré leurs conclusions des premiers bilans de l'action des députés du mandat écoulé. Le comble est que ce sont ceux qui étaient le plus présent sur le terrain qui ont été mis hors course. Ce sont ceux qui n'ont jamais mis le pied à la wilaya ou participé à une quelconque sortie de travail et d'inspection du wali qui ont été élus ou réélus. Le Creps de Seraïdi oublié lors de la visite présidentielle Beaucoup de sportifs de la wilaya d'Annaba s'attendaient à ce que le Centre régional d'éducation sportive (Creps) de Seraïdi fasse l'objet d'une inspection du président de la République, à l'occasion de sa visite de travail dans la commune de Seraïdi. Ils furent déçus puisque M. Abdelaziz Bouteflika s'est limité à mettre en service la conduite d'alimentation en gaz de ville de cette commune perchée sur l'Edough. Les sportifs sont ainsi restés sur leur faim sans aucune information sur la redynamisation des travaux et sur la réception de cette structure de réputation mondiale en matière de préparation des équipes nationales, toutes disciplines confondues. Journalistes malchanceux La majorité des journalistes victimes du terrible accident de la route survenu au 2e jour de la visite présidentielle à Aïn Berda avait eu à vivre une mésaventure, la veille. Ils avaient été laissés en plein centre-ville de Seraïdi par le conducteur de l'autobus qui les transportait alors qu'ils assuraient la couverture de la visite de M. Abdelaziz Bouteflika. Le lendemain, c'est ce même autobus mais avec un autre chauffeur qui avait failli mettre fin à la vie de 14 d'entre eux. D'autres journalistes, dont celle qui fut gravement blessée et transférée à Aïn Naâdja sur instruction de M. Abdelaziz Bouteflika, avait vécu une mésaventure similaire. Ils avaient été abandonnés, tard le soir, à Sidi Salem. La journaliste en question avait failli être agressée par des individus, n'était l'intervention de ses collègues masculins, également oubliés dans cette cité de la commune d'El Bouni. 7,45 millions de dinars pour l'enlèvement des canettes vides N'était la vigilance de la direction de l'environnement de la wilaya, la situation aurait atteint le point de non-retour en matière de pollution. Cette dernière a multiplié les mises en demeure aux gérants des unités de production polluantes. Ce qui ne semble pas inciter les associations de protection de l'environnement à redynamiser leurs activités. Conséquence : des tonnes de déchets composés d'emballage de verre, en carton ou en plastique s'amoncellent un peu partout. Surtout du côté de la corniche où des milliers de canettes et de bouteilles de bière vides ornent le décor. La wilaya d'Annaba en est semée de part en part. Pas un seul quartier ou cité n'est épargné par ce nouveau fléau. La seule entreprise de récupération de ce type de déchets dans le pays a été sollicitée. La wilaya d'Annaba a déjà engagé 7,45 millions de dinars pour la prise en charge de cet aspect lié à l'environnement de la ville. 19 mai à l'université Ce 19 mai, Journée nationale de l'étudiant, a été marquée, à Annaba, par une cérémonie officielle de pose de gerbes de fleurs à la mémoire de ceux tombés au champ d'honneur, et à la lecture de la fatiha. Y ont assisté de nombreux enseignants et d'étudiants des deux sexes. La cérémonie, qui s'est déroulée au siège du rectorat de l'université Badji Mokhtar, a vu la participation des autorités civiles et militaires locales. Des conférences ont été programmées pour débattre de la symbolique de cette journée et de la participation des étudiants algériens au combat pour libérer le pays du joug colonial. Nuisances sonores sur les aires de jeux Pour la création, l'entretien et la maintenance des espaces verts et des aires de jeu dans les cités et quartiers un peu partout à travers les 12 communes, les services de la wilaya ont sollicité le concours de 34 bureaux d'études. Ces derniers devraient remettre les conclusions de leurs études dans un délai très court pour permettre aux structures concernées de la commune de lancer les travaux de réalisation ou d'entamer l'entretien des espaces et aires. Pour de nombreux citoyens, cette démarche est quelque peu tardive. C'est le cas à la cité des 687 Logements où les locataires se plaignent de nuisances sonores générées par des rencontres interminables de football d'adolescents et de jeunes dans une aire destinée aux petits enfants.