Après le coup de filet ayant abouti au début de ce mois de mai à la saisie de 94,600 kg de kif traité, et à l'arrestation d'un baron de la drogue connu dans le milieu sous le pseudonyme de El Moudir, et d'une dizaine de comparses, l'un de ses bras droits vient d'être pris dans une souricière tendue par des éléments de la brigade des stupéfiants, une structure sous tutelle de la police judiciaire de Constantine. Originaire de la wilaya de Tlemcen, celui-ci âgé de 53 ans a été surpris en possession de 34 kg de canabis dissimulés dans son véhicule alors qu'il transitait par le Vieux Rocher pour aller écouler la drogue dans une wilaya limitrophe. Pour les besoins de l'enquête toujours en cours afin de tenter de remonter aussi loin que possible cette filière dont on dit qu'elle est l'une des plus actives du pays, il ne nous a pas été possible de récolter plus d'informations sur les dessous de cette affaire. Toutefois, certaines rumeurs laissent à penser que les limiers de la police judiciaire de Constantine pourraient dans les prochaines semaines, mettre la main sur d'autres éléments importants de cette organisation mafieuse . Présenté en fin de semaine au tribunal de Ziadia, cet homme influent du réseau d'El Moudir a été placé en détention provisoire pour les faits qui lui sont reprochés. Parmi les autres dossiers de la semaine, on retiendra cette affaire de faux et usage de faux documents administratifs traitée par la sûreté de daïra de Ibn Ziad. Une affaire qui a abouti à la mise en examen de deux personnes : B. M., 53 ans, employé à l'APC de cette localité verdoyante, et de T.A., un citoyen âgé de 73 ans. Rien d'étonnant jusque-là, sauf que les manœuvres frauduleuses imputées au fonctionnaire de l'APC de Ibn Ziad consistaient, selon la police, à falsifier un extrait de naissance du père du citoyen âgé de 73 ans. Les motifs de cet acte n'ont pas été portés à notre connaissance. En raison de son âge avancé, T.A., a été laissé en liberté provisoire, mais par contre, un placement sous mandat de dépôt a été prononcé à l'encontre du préposé au guichet de l'état civil de Ibn Ziad.