Le taux de remboursement des crédits octroyés aux jeunes promoteurs pour la création d'activités du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) est faible et n'a pas été à la hauteur des espérances », a affirmé hier le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, lors des travaux du regroupement national des cadres de l'Ansej. L'Etat a dégagé, note le ministre, 131 milliards de dinars pour financer les projets d'activités des jeunes promoteurs dans le cadre de la création d'activité, alors que le taux de remboursement des crédits « n'atteint pas les 50% ». S'agissant de l'objectif de cette rencontre de deux jours, M. Ould Abbas a indiqué qu'il est surtout question de « définir les mécanismes de décentralisation et de déconcentration des décisions de financement au niveau local par la mise en place d'un comité de wilaya regroupant tous les secteurs concernés par la validation et le traitement des dossiers de création de projets de jeunes promoteurs de l'Ansej ». Il a par ailleurs dénoncé « les lourdeurs bureaucratiques qui génèrent les passe-droits dans le traitement des dossiers » et a annoncé que son ministère présentera prochainement la proposition de l'Ansej sur l'amendement du décret relatif au prêt non rémunéré (PNR) de ce dispositif de création d'emploi. Cette rencontre, organisée par l'Ansej, vise aussi à mettre en place « une réorganisation de cette agence par la création de structures régionales », ont précisé les organisateurs.