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Le bac-suicide en Egypte
Publié dans El Watan le 09 - 06 - 2007

Un drame vient de secouer l'opinion publique égyptienne. A la veille de son examen du bac, un lycéen de dix-huit ans s'est donné la mort. Ce suicide est un cas inédit dans ce pays.
En effet, depuis de nombreuses années, la presse cairote dresse un décompte macabre de candidats recalés au bac mais reçus… au chapitre de la mort. Toutefois, ces suicides surviennent au lendemain de la proclamation des résultats. Jamais avant. Le pays des Pharaons partage avec le Japon, la première place des pays à fort taux de suicide pour des motifs d'échec aux examens scolaires. Les raisons qui poussent les adolescents à cette violence extrême sont connues de tous. Nous avons la pression combinée des parents et de la société ainsi que les critères d'une sélection scolaire inégalitaire. L'élitisme socioprofessionnel, inscrit dans les mœurs de ces sociétés, alimente aussi des sentiments de frustration chez les jeunes. Et les moins outillés psychologiquement finissent par craquer. En France — la sainte patrie du bac — des voix s'élèvent depuis de nombreuses années pour réformer ce mode d'évaluation/sélection. Tous les spécialistes s'accordent à dire qu'une forte dose de contrôle continu pendant toute la scolarité est la meilleure solution. Les politiques de tous bords ainsi que les administratifs s'accordent à dénoncer le gaspillage occasionné par cet examen. Ils pensent à juste titre, que cet argent servirait mieux à d'autres actions plus rentables sur le plan psychopédagogique. Il y a lieu de savoir que la préparation et l'organisation des différentes phases de cet examen entraînent la dépense de sommes faramineuses, sans parler des dépenses en temps et en énergie. Les plus chauds partisans du maintien de cet examen mythique se recrutent parmi une certaine catégorie d'enseignants, d'un côté, et les parents, de l'autre. Les premiers craignent que les notes affichées sans anonymat ne poussent les éventuels recalés à des représailles à leur encontre. Ce point de vue émane de ceux qui enseignent dans les quartiers difficiles. Quant aux parents (et aux élèves), ils redoutent que la fin de l'anonymat des corrections n'entraînent des cas d'injustice et de favoritisme. D'autres les rejoignent par simple nostalgie d'un cérémonial qui les fait voyager dans le temps passé. Comme nous pouvons le constater, aucun argument d'ordre pédagogique ou scientifique n'est avancé. Tout est subjectif. Dans les colonnes d'El Watan, nous n'avons eu de cesse de dénoncer les effets pervers de cette trouvaille de Napoléon, vieille de deux siècles. Il serait utile d'ouvrir le débat maintenant. Sinon, nous nous verrons dans l'obligation d'emboîter le pas à la France le jour, pas lointain, où ce pays réformera cette bonne vieille pratique.

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