Le sombrero de Zerhouni Il est des situations qui trahissent des traits de caractère de certaines personnes dont on ne pouvait soupçonner l'existence. Outre le passage du président de la République dans la wilaya de Sétif, les téléspectateurs retiendront à coup sûr l'image du ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, coiffé d'une sorte de sombrero et se souciant peu de troquer l'image de chef du département de l'Intérieur pour celle d'un simple fellah. Contrairement aux autres membres de l'Exécutif, Zerhouni semblait trouver toutes ses aises dans cette capitale des Hauts-Plateaux et n'hésita pas à garder son fameux sombrero à chaque escale faite par Bouteflika. Est-ce là une marque de nostalgie pour le Mexique, pays où il a séjourné en tant qu'ambassadeur ? Un chef de l'UMP traite une élue de « salope » Un dirigeant du parti de droite français UMP, du président Nicolas Sarkozy, a été sommé hier de présenter des excuses publiques après avoir traité de « salope » une élue centriste, dans des propos enregistrés par une télévision locale et aussitôt repris sur internet. Le secrétaire général-adjoint de l'UMP, Patrick Devedjian, considéré comme un proche de M. Sarkozy, a tenu ces propos sur Anne-Marie Comparini, membre du parti du leader centriste François Bayrou, dans un reportage diffusé mercredi par la chaîne de Lyon (centre-est) TLM. Cheb Mami promet d'être en France pour son procès Cheb Mami a assuré hier dans Libération qu'il sera « en France pour son procès » pour violences conjugales car il n'a « pas l'intention de fuir ses responsabilités ». Un mandat d'arrêt international a été lancé contre le chanteur en mai dernier, puisqu' il ne s'était pas présenté à une confrontation dans le cadre d'une affaire de violences conjugales. Il a été mis en examen pour « violence volontaire, séquestration et menaces » suite aux accusations de sa compagne, qui affirme qu'il a organisé un avortement forcé, qui a échoué. « Ma faute est d'avoir laissé faire (...) Je lui avais demandé d'avorter et elle avait refusé. Ce n'était pas une relation sérieuse et je ne voulais pas d'enfant illégitime », explique-t-il. « Mon manager a voulu m'aider et m'a proposé d'organiser pour moi un avortement forcé. Je crois que je n'ai pas réalisé la gravité de la chose : je ne m'y suis pas opposé », reconnaît le chanteur franco-algérien. « Quand j'y repense, je mesure ma faute et je regrette. C'est la faute de ma vie. » Remis en liberté en février, après quatre mois d'incarcération, Cheb Mami s'est réfugié en Algérie, car il était « inquiet pour sa mère âgée ». Mais il promet d'être en France pour son procès. « Je n'ai pas l'intention de fuir mes responsabilités », ajoute le chanteur de raï qui « fait entièrement confiance à la justice française ». Il avait déclaré le contraire dans Le Quotidien d'Oran, au début du mois. Une famille bientôt à la rue à Miliana (Aïn Defla) C'est un véritable cri de détresse que lance Mohamed Khelia, retraité de l'ONEX (Office national des explosifs) situé à Miliana. Ce citoyen a fait plusieurs tentatives pour éviter à sa famille la rue et son lot d'humiliations, mais en vain, puisque une décision d'expulsion du domicile qu'il occupe depuis une quinzaine d'années, au 44, cité Ras El Kef (Miliana), vient de lui parvenir. Pour la énième fois, la famille Khelia interpelle les pouvoirs publics et la société civile pour suspendre cette décision. Incendie dans un dépôt de matériaux de construction à El Oued Un incendie s'est déclenché, mercdredi dernier dans un grand dépôt de matériaux de construction, sis au quartier populaire El Messaâba, dans la ville d'El Oued. Le dépôt appartient à un commerçant et contenait un grand stock de plastique, de diluants et autres produits utilisés dans la construction. L'incendie était si important à tel point que le plafond est tombé complètement et les flammes ont atteint des dizaines de mètres. Les pertes sont estimées à plus d'un milliard de centimes.Il a fallu plus de sept heures pour que les éléments de la Protection civile puissent maîtriser le feu. Université de Bouzaréah : Une thèse de doctorat met à nu les ratés Le passage de l'Algérie de l'économie dirigée à celle dMamiu marché et ses conséquences sociologiques ont fait l'objet d'une brillante thèse de doctorat d'Etat, jeudi dernier, à l'université de Bouzaréah, Alger. L'étudiant Faradji Mohand Akli qui assure des cours à l'université de Béjaïa, met à nu dans son exposé volumineux les conséquences économiques et sociales de cette transition « ratée ». L'auteur estime que l'ouverture économique des années 1990 a induit une contraction du salariat et la décrue de la main-d'œuvre industrielle dans le secteur public. L'apparition des activités économiques informelles non régies par le système économique officiel est pour lui une preuve de « l'échec de l'opération de restructuration de l'économie nationale ». Une situation qui a favorisé, d'après lui, l'émergence de ce qu'il a qualifié de « capitalisme commercial » en lieu et place de l'activité économique. Cette intéressante contribution sociologique de notre jeune docteur, encadré par le professeur Abdelghani Megherbi, a agréablement surpris le jury qui l'a déclaré « très honorable ».