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« Abuja laisse les Etats du delta négocier avec les rebelles »
Nnamdi K. Obasi. Expert de l'International Crisis Group à Abuja (Nigeria)
Publié dans El Watan le 07 - 07 - 2007

Les rapts reprennent dans le delta du Niger, au Nigeria. Après les cinq expatriés enlevés lors d'une attaque d'une plate-forme pétrolière, mardi dernier, c'est au tour d'une fillette britannique de 3 ans d'être kidnappée mercredi à Port-Harcourt. Derrière ces tensions : une menace directe sur les cours du pétrole dont le Nigeria est le premier producteur en Afrique. En direct d'Abuja, Nnamdi K. Obasi, expert de l'ONG International Crisis Group, a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), aujourd'hui le groupe rebelle le mieux armé et le mieux organisé, a-t-il annoncé mardi dernier la rupture de la trêve qui durait depuis un mois ?
La trêve avait été décrétée le 3 juin après la formation du nouveau gouvernement de Umaru Yar'adua, pour laisser le temps à ce dernier de prendre des mesures. Considérant qu'aucun progrès n'a été fait, les membres du Mend ont décidé de reprendre leurs méthodes activistes. Mais attention : les derniers rapts n'ont pas été commis par le Mend. Le Mouvement a clairement dit qu'il n'était pas responsable et qu'il condamnait l'enlèvement de la fillette.
Jomo Ngomo, le chef du Mend, s'est engagé à « chercher les ravisseurs » et à « leur infliger la punition qu'ils méritent ». Existe-t-il des rivalités entre les groupes ?
Oui. En un an, plus de 200 personnes ont été enlevées et la plupart ont été relâchées, parfois sans rançon. Pour le Mend, la prise d'otages est juste une manière d'attirer l'attention de l'opinion internationale, mais d'autres organisations criminelles demandent de l'argent. En fait, ils réclament tous une meilleure redistribution des ressources et une compensation pour les dommages causés par l'industrie pétrolifère sur l'environnement, mais pour beaucoup, ce n'est qu'un discours. Les divisions entre les différents groupes ethniques sont liées à une bataille de leadership.
Le gouvernement nigérian, comme sa police, semble complètement impuissant face aux attaques…
Officiellement, le gouvernement fédéral s'oppose au versement de rançon – il n'existe d'ailleurs aucune preuve qu'il les paie – mais il laisserait les mains libres aux Etats du delta pour négocier directement avec les groupes. De toute manière, les opérations militaires tentées pour relâcher les otages se sont souvent soldées par des désastres. Quant à la police, c'est vrai, elle manque d'effectifs et de moyens. Mais il faut aussi savoir que la zone du delta, pleine de criques et de marais, est aussi très difficile à couvrir.
Les cours du pétrole n'ont jamais été aussi élevés depuis un an, à plus de 76 dollars le baril, dopés, entre autres, par les tensions au Nigeria. De quelle manière ces attaques influent-elles sur le marché ?
En menaçant les exploitations pétrolières, les groupes armés créent la panique. Depuis l'an dernier, le Nigeria perd plus de 700 000 barils par jour ! Et si les plate-formes pétrolières en mer ne risquent rien, en revanche les entreprises dans les terres pourraient être menacées de fermeture.


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