Une année de prison est la peine requise par le représentant du ministère public lors du procès ouvert hier après-midi à l'encontre des 14 personnes arrêtées lors des émeutes qui ont éclaté à Sidi El Houari au sujet du relogement des habitants du quartier Es Sanaouber (les Planteurs). Les accusés sont poursuivis pour rébellion, destruction de biens publics, agression contre des agents de l'Etat dans l'exercice de leurs fonctions et attroupement illégal. Le verdict était attendu pour hier, mais à l'heure où nous mettons sous presse, il n'était pas encore tombé. Neuf parmi les policiers blessés lors de ces événements étaient, indique-t-on, présents à l'audience, mais ils n'ont pas déclaré dans leur témoignage avoir reconnu les accusés présentés à la barre. Les avocats de la défense ont demandé la relaxe et certains prévenus, ajoute-t-on, ont déclaré avoir été appréhendés dans la mêlée alors qu'ils se trouvaient sur les lieux pour d'autres motifs et qu'ils n'avaient pas pris part aux incidents qui ont éclaté, dimanche 1er juillet, entre les protestataires et les forces de l'ordre.