La célébration du 45e anniversaire de la police algérienne, le 22 juillet dernier à Bordj Bou Arréridj, a été une occasion pour expliquer les missions de cette corporation, dont l'histoire en Algérie remonte à l'Etat Rostomide, qui a vu la naissance de la première police au cours du Moyen-ge (776-908), sous la règne de Abderrahmane Ibn Rostom. Elle connaît par la suite une mutation qualitative à l'époque des Hammadites dans le deuxième Etat algérien du Moyen-ge (1007-1152). A Mila, et lors d'une conférence de presse organisée au siège de la sûreté de wilaya, les responsables ont noté un net recul de la criminalité durant le 1er semestre 2007, comparativement à l'année précédente. Les différents services de la police ont eu à traiter, entre autres cas d'atteinte aux biens et aux personnes, 31 affaires de consommation et de détention de drogue et de psychotropes, conduisant à l'arrestation de 39 individus dont 4 mineurs, ainsi que la saisie de 126 g de kif traité et 71 comprimés de Rivotril. A Aïn Beïda, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, les responsables du secteur ont procédé à l'ouverture de la troisième sûreté urbaine, au sud-ouest de la ville, en attendant une 4e unité au nord. Concernant les nouveaux projets dont a bénéficié la wilaya, il faut signaler l'ouverture prochaine d'une sûreté urbaine à Souk Naâmane, d'un centre de formation spécialisé, d'une unité républicaine à Oum El Bouaghi et d'une BMPJ à Meskiana. A Jijel, le service de l'ordre public a enregistré 151 accidents corporels durant le premier semestre de l'année en cours, contre 220 pour toute l'année 2006. Les accidents causés par les motocycles ont connu une hausse significative. Avec 42 accidents durant le premier semestre 2007, le nombre dépasse déjà le bilan de toute l'année 2006. En six mois, il a été procédé à l'arrestation de 735 personnes pour port d'armes blanches prohibées, détention et consommation de drogue ou de psychotropes. Pour sa part, le chef de sûreté de wilaya par intérim, Mohamed Boubata, annoncera que 8 directeurs de l'exécutif de wilaya font l'objet de poursuites judiciaires, au même titre que six chefs de service et cinq membres d'assemblées populaires, parmi lesquels on compte deux de l'APC de Jijel et trois de l'APW.