Le guide d'orientation universitaire édité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, appuyé par la circulaire n°4 du 22 mai 2007 relative à l'inscription des nouveaux bacheliers à l'Institut national des travaux publics à Kouba, soulève des interrogations de la part des bacheliers « en bâtiment et travaux publics ». Plusieurs d'entre eux titulaires de ce diplôme obtenu dans cette filière session 2007 se sont vu refuser leurs candidatures d'inscription à l'Institut national de Kouba au motif que le candidat, pour y être inscrit, doit avoir obtenu au bac une moyenne égale ou supérieure à 12/20. Le dossier d'un candidat ayant eu une moyenne de 11,70 n'a pas été jugé recevable et donc a fait l'objet d'un rejet. Mais dans le même guide, les bacheliers font part d'un paradoxe dans l'ordre des priorités des inscriptions. Les premiers retenus sont les bacheliers en sciences exactes et sciences, ensuite les bacheliers en technologie mécanique, génie électrique et enfin ceux titulaires du bac technique, construction et travaux publics. Les élèves de cette dernière filière protestent contre ce qu'ils appellent une aberration soulignant que le bac technique en travaux publics obtenu avec une moyenne se situant entre 11,70 et 12 doit normalement leur ouvrir droit au concours pour une formation à l'institut de Kouba. Selon eux, ils devraient être positionnés au premier rang des priorités fixées dans le guide pour recevoir une formation d'ingénieur en travaux publics puisque leur bac a été obtenu dans cette spécialité, indiquent-ils.