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Protection du littoral
Rahmani appelle à une application scrupuleuse de la loi
Publié dans El Watan le 06 - 08 - 2007

Quelles sont les zones à protéger ? Lesquelles peuvent être urbanisées ? Où commence et où s'arrête le domaine du littoral ? C'est à l'ensemble de ces questions qu'a répondu le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani, lors du lancement hier de la première opération de bornage du littoral dans la commune de Zéralda.
C'est en présence des autorités locales, des cadres du secteur, d'experts et des ONG que Cherif Rahmani est revenu sur les enjeux qu'impliquent les opérations de bornage pour le développement et l'aménagement du territoire algérien à travers ses fonctions économiques, culturelles, environnementales et sociales. Premier jalon : la loi du 5 février 2002 pour la protection et la valorisation du littoral, et qui constitue un instrument privilégié permettant de délimiter le littoral à protéger, fixe une zone de non-construction de 100 à 300 m, interdit l'extension longitudinale des agglomérations au-delà de 3 km, interdit l'extension de deux agglomérations adjacentes à 5 km et détermine les zones naturelles à protéger. C'est à l'effet de concrétiser sur le terrain de Zéralda la loi relative au littoral « qu'il faut appliquer à la lettre » que Cherif Rahmani s'est rendu sur place, accompagné des intervenants du secteur. Et s'il reconnaît que l'urbanisation n'a laissé aucune place au littoral algérois, de Zéralda à Aïn Taya, le ministre tente d'occuper l'espace encore en « jachère » et brut pour le baliser et ainsi l'extraire de tout type d'intervention humaine et pouvant contrevenir à la loi. « Nous bornons le littoral comme le propriétaire d'une maison clôture son domaine. Le but n'est pas agressif mais consiste uniquement à délimiter les zones appartenant à l'Etat et couvertes par la loi de février 2002 », explique Cherif Rahmani. Il tient à rappeler que l'Algérie, forte d'une bande littorale de 1200 km, doit apprendre des erreurs commises par les pays voisins, tels que l'Espagne pour Bellidor, et qui représentaient un exemple voilà trente ans lorsque le béton régnait en maître. « Aujourd'hui, cette ville d'Espagne n'hésite pas à détruire ce qu'elle-même a construit, car la nature doit être préservée », reprend M. Rahmani. Ainsi la première opération de bornage expliquée à l'assistance au siège de l'APC a permis de faire la lumière sur les zones naturelles à préserver telles que la zone de l'Olivier qui est une petite forêt d'oliviers. Aussi, le cordon dunaire, principale protection contre la reconquête de l'arrière-pays par le sable et l'eau, est soustraite à toute intervention. Le Mazafran a été particulièrement défendu par le ministre, auquel il a attribué le statut de zone humide protégée par la convention de Ramsar. La bande, qui varie entre 100 et 300 m, est protégée, mais quelques exceptions permettent la construction de marinas ou autres activités liées à la mer prévue par la loi de février 2002. En définitive, la zone urbanisable est orientée vers le sud de Zéralda, conformément à la loi sur le littoral.

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