Ahmed Taïbi est un de ces héros algériens qui se sont investis à leur corps défendant pour libérer le pays du colonialisme français. Sa fibre nationaliste, Ahmed Taïbi, il l'avait depuis sa prime enfance. Ses premières classes en matière de nationalisme, Ahmed Taïbi, les fera au sein des Scouts musulmans algériens. D'ailleurs, il est un ancien chef d'équipe-route du groupe Emir Khaled. Ahmed Taïbi est né le 2 février 1925 à Beni Abbès (wilaya de Béchar). En 1948, il est arrêté par les autorités françaises sous prétexte de trouble à l'ordre public. Il sera jugé par le tribunal de Mascara et condamné pour « atteinte à la souveraineté de l'Etat ». Aussi, Ahmed Taïbi sera incarcéré pour dix-huit mois au pénitencier de Serkadji, à Alger. En 1950, il aura vécu un grand moment de son parcours de militant de la noble cause affranchissant l'Algérie. Accompagné de Djeffar et des frères M'hamed et Mohamed Naji Ferhat, il se rendra à Oran pour rencontrer Souyah El Houari, représentant du MTLD et ce, pour intégrer officiellement ce parti et par conséquent, les militants de Beni Abbès. Parmi ces militants figuraient les frères Touhami, Seddik Ahmed et Mokhtar, Abdeldjelil Touhami, Boussouri Ahmed... Un autre événement aura marqué l'itinéraire d'Ahmed Touhami. C'était celui au cinéma Douniazed, à Alger, où il rencontrera le Pakistanais Naâman Allah Khan ainsi que Lahouel El Houcine (MTLD), Bachir Ibrahimi (Ulema)... En 1956, Ahmed Taïbi dirigera un groupe de l'organisation civile du FLN. Par la suite, il sera employé dans la Compagnie pétrolière algérienne (CPA , qui sera nationalisée à l'indépendance), jusqu'à sa retraite. Ahmed Taïbi, à l'indépendance, sera nommé coordinateur de la première kasma (FLN) d'Alger. Du haut de ses 82 ans, Ahmed Taïbi a « tutoyé » l'histoire de l'Algérie, à l'instar des grands militants, révolutionnaires et anonymes ayant combattu et battu le colonialisme français. Synthèse/R. C.