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Le Professeur Benabadji. Responsable de la commission d'enquête ministérielle
« Nous aurons probablement de nouveaux cas dans les jours à venir »
Publié dans El Watan le 21 - 08 - 2007

Le « mystère » entourant l'origine de la maladie demeure à ce jour entier. Plus d'une semaine après le signalement des premiers cas de néphrite aiguë (affection des reins) dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, les causes de la maladie tardent à être identifiées.
Aucune indication précise ni éléments probants n'ont été communiqués à l'opinion publique, ne serait-ce que pour prévenir d'autres cas. Un scénario qui reste, selon les spécialistes, plausible même si d'emblée les autorités ont évacué la thèse de l'épidémie. D'après le professeur Benabadji, responsable de la commission d'enquête ministérielle, sur place depuis mercredi dernier, il faudrait s'attendre à ce qu'il y ait de « nouveaux cas » dans les jours à venir. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, officiellement, 55 cas ont été enregistrés. Les victimes, originaires des quartiers du chef-lieu de Sidi Bel Abbès : Sidi Djillali, Sorecor, Benhamouda, des communes de Telagh, Sfisef, Benbadis et Tenia, hospitalisées au CHU de la ville, seraient hors de danger, selon les officiels. « La maladie est actuellement dans sa phase évolutive », déclarait hier le professeur Benabadji, chef du service néphrologie au CHU de Beni Messous. La veille, le ministre de la Santé s'est voulu rassurant quant à l'évolution de l'état de santé des malades et donnait un pronostic favorable. Les autorités sanitaires locales et ministérielles, malgré un activisme sans pareil, éprouvent néanmoins d'énormes difficultés à déterminer avec exactitude le ou les principaux vecteurs de cette maladie, qualifiée au départ de « mystérieuse ». Elle ne l'est plus, selon le professeur Benabadji, « nous confirmons qu'il s'agit de glomérulonéphrite aiguë (GNA) ». Elle survient dans certains cas après une infection virale. L'infection proviendrait, selon le professeur, de la consommation de certains produits alimentaires contaminés, « probablement des glaces, des limonades ou des sandwichs infectés », déclare-t-il sans donner davantage de précisions. « On ne sait pas encore avec exactitude », ajoute-t-il en réitérant son appel à la population à la vigilance. L'hypothèse d'une infection virale, fortement « privilégiée » par les autorités, n'est pas donnée pour complètement avérée, d'autant plus que l'enquête épidémiologique n'a pas encore abouti. Ce qui rend encore plus aléatoire le diagnostic et pose pour certains observateurs la question de la cadence (trop lente, juge-t-on) avec laquelle sont effectuées les différentes analyses. Il est anormal, selon eux, qu'après dix jours on ne sache pas encore d'où vient le mal. Amar Tou, le ministre de la Santé, dont le déplacement sur les lieux renseigne on ne peut plus clairement sur la gravité de la situation, n'a écarté cependant aucune piste (El Watan du lundi 20 août). Pas même celle de la consommation d'eau polluée avancée par la… gendarmerie nationale dans son communiqué de début de semaine. D'autres éclaircissements avaient été avancés par le corps médical à Sidi Bel Abbès pour expliquer la genèse du phénomène dont la contamination par des produits toxiques, notamment des insecticides utilisés dans les quartiers est de la ville. Mais pour l'heure, rien de précis. Le professeur Rayane, néphrologue au CHU de Hussein Dey, estime, pour sa part, « prématuré » d'éluder la cause bactérienne et d'avancer la thèse de l'infection virale, « car si c'est vraiment le cas, affirme-t-il, la maladie doit s'arrêter, or on est en présence de nouveaux cas découverts non pas dans des zones closes mais dans plusieurs quartiers de la ville ». L'origine bactérienne de la maladie, si celle-ci était avérée, serait synonyme, à ses dires, d'une catastrophe sanitaire. Heureusement, rassure le spécialiste, que la GNA n'est pas une maladie « grave ». « La majorité des cas se terminent avec une guérison spontanée. » Rappelons que le syndrome en question, qui se caractérise par une accumulation de toxines dans le sang, génère à moyen ou à long terme une insuffisance rénale.

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