Dans une rencontre wali-représentants des différents organes de la presse écrite organisée récemment en présence du chef de daïra et du P/APC de Souk Ahras, ont été soulevées des préoccupations relatives à des sujets aussi épineux que ceux du foncier et des marchés informels. Le wali a d'emblée expliqué, avec force détails, l'inévitable maîtrise de l'extension du tissu urbain qui a connu dans la passé des lacunes dans sa gestion, dues à un besoin urgent en matière de logements, et parfois dictées par les préalables sociaux de l'époque. Même si Souk Ahras est tout près de la saturation, la situation est moins alarmante que dans des régions où le foncier agricole est sérieusement affecté par le phénomène, a affirmé le premier responsable de la wilaya, qui ajoutera que la composante socioethnique de Souk Ahras a contribué à la préservation des terres agricoles, dont une bonne partie est toujours intacte. Abordant le deuxième sujet, le premier responsable de la wilaya a indiqué qu'il s'agit d'un phénomène national qu'il conviendrait de traiter avec sagesse et sagacité afin d'éviter des excès aux conséquences imprévisibles dans un sens comme dans un autre. Dans le chapitre de la réhabilitation de quelques bâtisses faisant partie du patrimoine local, il citera l'exemple du groupe scolaire Ibn-Khaldoun, un repère pédagogique pour des dizaines de générations, dont la protection et l'entretien sont impératifs. Option partagée par le A/APC de Souk Ahras, qui a réitéré son engagement pour la revalorisation de plusieurs édifices communaux menaçant ruine et ce, toujours dans la cadre de la préservation des monuments historiques. Une sortie sur site, programmée à l'issue de cette même rencontre, a été une occasion pour constater de visu l'état d'avancée des travaux du pont devant relier la partie nord de la ville aux agglomérations de la partie sud. D'un coût de 70 milliards de centimes, cette nouvelle réalisation sera fin prête au mois de mars 2008, d'après les déclarations du responsable rencontré sur les lieux. Ce projet, dont la conception remonte à plus de deux années, a su résister aux multiples embûches dressées par certains milieux hostiles à sa réalisation, pour des raisons non encore affichées. L'exiguïté de la ville, la densité de la circulation routière et les goulots d'étranglement constatés quotidiennement au niveau de l'ancien pont de la gare ferroviaire trouveront peut-être solution grâce à ce projet.