A la veille des élections locales, des comportements inattendus sont signalés çà et là. Ainsi à Kouba, un fait divers pour le moins curieux a eu lieu. Dès la connaissance de la liste FLN pour les élections locales, une agitation perceptible se fait jour après qu'une femme, Mme Bounab, ait été désignée en tête de liste, c'est-à-dire susceptible de devenir maire. Après avoir reçu des insultes au téléphone, elle se fit suivre, mardi dernier, par une voiture et bloquer en plein centre-ville par trois voyous qui lui porteront des coups au visage et au ventre. Elle entend l'un d'eux dire à son complice : « Pourquoi tu l'as frappée ? Il nous a dit de lui faire peur seulement… » Après avoir reçu des soins à l'hôpital de Kouba, Mme Bounab est allée déposer plainte au commissariat. A la question de savoir qui lui en voulait, la coordinatrice FLN de la kasma de Kouba a estimé que ce sont ceux-là mêmes qui cherchaient à la décourager pour ne pas mener la liste FLN aux communales. Il y a une année, le vice-président de l'APC de Kouba, M. Menaâ nourrissant des ambitions (légitimes) – postuler à la présidence de l'APC – a connu la même mésaventure. Une foule de jeunes l'ont agressé devant des témoins oculaires. Là aussi, l'enquête policière n'a rien donné. Les citoyens de la paisible banlieue de Kouba, qui n'ont jamais eu à constater ce genre d'agressions politiques, espèrent que ces voyous seront arrêtés et leur commanditaire démasqué.
