« La culture est une noble mission qui nous est confiée et cette semaine permettra de faire découvrir toute la somptuosité de celle de la wilaya de Blida avec tous les différents aspects qu'elle peut avoir », dira M. Semmadi, directeur de la culture, lors d'une conférence de presse animée au siège de la wilaya. Ce dernier précisera que cette festivité sera une occasion précieuse pour les jeunes talents et aux intellectuels blidéens qui se sont vu marginalisés depuis longtemps. « Les Blidéens ont perdu confiance en les autorités responsables de ce secteur fragile et sensible, et nous, en tant que direction concernée et responsable, nous avons choisi le chemin le plus dur qui est celui de rétablir cette confiance en redonnant à nos intellectuels leurs vraies places perdues », commentera le directeur de la culture. On apprendra que plusieurs activités seront au rendez-vous pour ces cinq jours, comme le théâtre, des conférences —avec trois au programme — à la collaboration de Blida dans la lutte contre le colonialisme animée par Mohamed Cherif Sidi Moussa ; la 2e, animée par le même conférencier, évoquera les grands de l'art et de la culture de Blida ; et, enfin, la 3e sera animée par Amar Sassi ayant pour thème « la culture et la société ». En plus du théâtre — programme non fourni — et des conférences de presse, la poésie sera elle aussi présente avec plus de 30 poètes qui animeront des soirées et des journées poétiques, au grand plaisir des amateurs de cet art. Dans ce même contexte et profitant de cette occasion culturelle, la direction de la culture, au nom de la wilaya de Blida, honorera deux des anciens poètes qui sont Mahfoudh El Ayachi et Salah Zerad. En même temps, des expositions de poterie, des métiers artisanaux, cinq troupes folkloriques, sans oublier la mise en scène d'un mariage blidéen et des soirées consacrées au chaâbi avec Djamel Ben Samet et Abdelkader Kessoum. et bien sûr, les jeunes talents de la ville des Roses dans la musique contemporaine, tels que Nadji Driassa et Mohamed Oujdi. « Nous avons l'avantage d'être à proximité de la capitale ; ce qui fait qu'on n'a pas déterminé un nombre bien précis de participants. Chose qui laissera la porte grande ouverte aux jeunes talents qui n'attendent qu'une petite occasion pour sortir de l'ombre », signalera M.r Semmadi qui conclura : « On a hérité d'une situation culturelle très difficile qui nécessite en plus, la collaboration de toutes les franges de la société. Pour ne pas trop promettre, nous préférons, en tant que direction de la culture, travailler en silence jusqu'à atteindre les résultats tant espérés ; la population blidéenne en sera l'ultime témoin. »