Mardi dernier, le wali a inspecté de nombreux chantiers implantés dans divers coins du chef-lieu de la 5e wilaya du pays, citée comme exemple par le président de la République, qui n'en voit hélas que la face bichonnée. D'habitude calme, le commis de l'Etat, n'étant de surcroît pas fervent des sautes d'humeur en public ne s'est, ce jour-là, pas empêché, et à plusieurs reprises, d'exprimer de vive voix son courroux (n'ayant rien à voir avec le mois sacrè) vis-à-vis de certains directeurs, (membres de l'exécutif) et entrepreneurs en charge des opérations, qui traînent depuis un certain temps la patte, pénalisant d'une part le pauvre citoyen qui ne croit plus à ces fausses promesses, lesquelles s'apparentent à de grotesques mensonges, et déséquilibrant d'autre part, les trésors publics, obligés une énième fois de supporter une réactualisation générée par les retards récurrents, cause du coup de gueule du premier responsable, n'ayant et à juste titre pas admis que les 952 logements sociaux soient octroyés à des entreprises de catégorie 1, ne possédant ni la qualification, ni les moyens, ni le savoir-faire de la catégorie 4, laquelle a montré ses preuves. Le directeur de l'OPGI, maître d'œuvre, a été non seulement sommé de rectifier le tir, mais d'achever, avant la fin de l'année en cours, la plus grande partie des 952 unités, qui vont faire des heureux parmi les demandeurs d'un toit à caractère social. Cette situation nous pousse à indexer les « maquignons » qui se sont, d'un jour à l'autre, transformés en entrepreneurs. Il leur a donc suffi d'avoir une pelle, une pioche et bien évidemment une brouette pour pénétrer, par effraction, dans un secteur qui rapporte, avec les divers programmes lancés par les pouvoirs publics, …gros.