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La misère frappe aux portes
Phénomène de la mendicité à Blida
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2007

Pouvez-vous nous donner quelque chose à manger pour le f'tour ? » C'est la question que posent des enfants portant un fait-tout à quelques minutes de la rupture du jeûne et sillonnant à grande vitesse les appartements de la cité Khazrouna dans la commune de Beni Mered, à quelques encablures de la ville de Blida.
Apparition d'un nouveau phénomène devant lequel personne ne peut rester indifférent : « Je ne peux absolument pas leur refuser quelque chose parce que je me sens quelque part coupable… sans l'être ! », s'écrie un enseignant père de quatre enfants. Les deux derniers mots exprimés avec un regard fixe et les sourcils froncés, dénotent un reproche dont l'auteur demeure vague. Parents, société, institutions, Etat : tout le monde est concerné à des degrés divers. Le centre de Khazrouna, fort de ses innombrables immeubles construits les uns à côté des autres, avait permis une croissance anarchique dans tous les domaines, y compris dans l'installation de baraquements le long de l'oued Beni Azza, oued limite avec une zone industrielle en extension et donc source d'emplois. Maladies transmissibles, absence d'hygiène, analphabétisme – des dizaines d'enfants ne sont jamais scolarisés – et les grands maux véhiculant les gros mots : prostitution, toxicomanie, brigandage… Les virées de la brigade de gendarmerie de Zabana dont relèvent les lieux ne suffisent plus. Gestion d'un quotidien « normal » auquel s'ajoute aujourd'hui cette mendicité d'un genre particulier, titillant la fibre sensible de la religiosité de la famille algérienne. L'action sociale étatique a failli quelque part et la meïda ramadhanesque peut-elle accueillir des familles entières ? « Impossible de laisser quelqu'un sans f'tour durant tout le mois ! », s'écrie un autre père de famille qui vient d'apprendre la nouvelle. Il fait référence alors au mode de vie des Marocains durant ce mois : « La rupture du jeûne se fait dans la rue et chacun apporte du sien, nul passant ou pauvre ne se trouve seul et sans soupe ! » Doit-on changer de coutumes pour arrêter ce phénomène ? Comment le traiter au niveau des différentes autorités ? Quelle riposte dans l'immédiat et à long terme ? Il n'existe pas de soupe populaire à 6 km à la ronde ; y aura-t-il quelques associations qui vont s'investir dans les actes de bienfaisance à Khazrouna ? Et pour les autres images du sous-développement ? Existera-t-il des campagnes d'alphabétisation pour les tout petits dans ces zones urbaines en marge de tout ce qui semble rappeler qu'on est au XXIe siècle ?

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