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Capital humain dans l'industrie algérienne
Un déficit nommé formation
Publié dans El Watan le 08 - 10 - 2007

Le secteur de l'industrie et de la promotion des investissements est passé en revue dans le cadre des auditions qu'effectue la Présidence depuis deux semaines.
La stratégie d'industrialisation, dont le document final devait être finalisé depuis cinq mois pour une mise en application dès début 2008, a été abordée sans que la moindre nouvelle indication ne soit fournie sur l'état d'avancement du projet. La déclaration finale s'est contentée de constats sous forme d'orientation. Des constats au demeurant établis tant par les opérateurs économiques que par les experts et économistes au sein des ateliers lors des assises sur la stratégie industrielle tenue en février dernier. Dans son propos introductif, la déclaration fait observer le déséquilibre de la structure industrielle nationale. Elle laisse apparaître « des activités productives situées aux extrémités de la chaîne de production : industries d'extraction des ressources primaires ou industries d'assemblage et de conditionnement ». Pour les rédacteurs du document, il est de premier ordre de consacrer des efforts à « la promotion des industries qui contribuent à l'intégration vers l'amont des activités situées aux dernières étapes de la transformation industrielle ». Un effort tout aussi nécessaire doit être fourni pour « la promotion des industries qui participent à la valorisation par la transformation industrielle des ressources primaires ». En même temps, les pouvoirs publics maintiennent le choix d'introduire de « nouvelles industries ou celles dont le retard accusé est préjudiciable à l'économie ». Cependant, la réussite de la stratégie est corrélée avec la qualité des hommes qui l'accompagneront. Le capital humain est l'un des plus importants facteurs défaillant à la chaîne d'intégration industrielle. L'industrie algérienne souffre de « déficits en matière d'encadrement industriel tant au niveau du management que de la maîtrise des technologies », constate le document final qui ne manque de faire le lien avec l'échec du système de formation tant dans ses segments formation professionnelle que supérieure. Un aveu sous forme de « découverte » au moment où les pouvoirs publics se sont délestés de l'enseignement technique secondaire. Les pouvoirs publics se rendent à l'évidence qu'il est impossible de faire une économie de marché avec le même personnel qui a présidé aux destinées de l'économie dirigée. Toutes les économies qui ont réussi leur transition l'ont faite par le moyen d'une mue des mentalités induite par le changement systémique dans la formation. La correction de l'incapacité du système actuel à fournir à l'industrie la ressource humaine adéquate passerait, de l'avis des rédacteurs du document, par l'accroissement et la diversification de l'offre de formation qualifiée et adaptée aux exigences réelles du marché. Cela s'accompagnerait par la mise en place d'un nouveau système de subventions publiques à l'offre de formation ainsi que la valorisation sociale du capital humain. A ce stade, l'exécutif est aiguillé sur une série d'idées à explorer. Il s'agit, entre autres, du lancement d'écoles d'ingénieurs et de techniciens supérieurs par grands secteurs industriels, l'implication de l'ensemble des partenaires économiques et sociaux, subventions et crédit d'impôt. Des orientations qui laissent augurer un plus grand désengagement des pouvoirs publics de la sphère de la formation (tous paliers confondus) au profit d'autres intervenants. L'Etat se limiterait ainsi à aider indirectement les investissements dans la formation par l'entremise des instruments dont il a la maîtrise (fiscalité, subventions…).

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