Curieusement, alors que la rentrée sociale a été marquée cette année par une protesta tous azimuts dans le secteur de la santé publique, la direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Constantine continue à être gérée depuis environ trois mois par un intérimaire, après la mutation de l'ancien directeur, M. Benhlilou, dans la wilaya d'El Taref. Un départ qui devait être comblé dans les jours suivants, d'autant que certaines sources officielles avaient laissé entendre que sa fonction allait être attribuée à son homologue d'El Taref, mais ce ne fut pas le cas. Pour remédier à la vacance qui s'ensuivit, les rênes de la direction de la santé de la ville du Vieux Rocher ont été confiées à un intérimaire, M. Aït Kaki, dont la mission, préalablement provisoire, perdure, puisque pour l'heure, le successeur de Benhlilou n'a toujours pas été désigné. Certaines informations ont même fait état de l'affectation d'un médecin originaire de la wilaya de Annaba à ce poste, mais là aussi rien d'officiel n'est venu étayer cette perspective. Pourtant, la rentrée sociale à Constantine a connu de nombreux changements à la tête de l'exécutif de la wilaya, notamment au niveau de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS), de la direction des affaires religieuses et des biens waqfs, celle des services agricoles (DSA), de même qu'il y a eu nomination d'un nouveau directeur de la réglementation et de l'administration générale (DRAG), ainsi que l'installation du chef de la daïra de Hamma Bouziane et celui d'Ibn Ziad. Les successeurs des directeurs mutés n'ont donc pas tardé à être intronisés à leurs postes respectifs et la plupart étaient, en effet, présents lors de la tenue de la troisième session ordinaire de l'APW, à la fin de septembre de l'année en cours, à part le directeur de la santé de Constantine. Interrogé, à ce sujet, M. Aït Kaki nous a affirmé ne pas savoir quand interviendra la nomination du nouveau DSP. Cela étant, le directeur par intérim de cette structure a ainsi dû gérer une série de contestations au niveau de son secteur depuis le départ de Benhlilou, à savoir la grève de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS), les deux journées de protestation du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et également celle « inachevée » du Syndicat national de praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).