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Hommage unanime de la communauté internationale à Yasser Arafat
La France honore un homme d'Etat
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2004

C'est la dépouille d'un chef d'Etat qui a quitté l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines en région parisienne) jeudi, à 17 h 30 pour Le Caire. C'est ainsi que Yasser Arafat était considéré de son vivant par les plus hautes autorités françaises.
Et dans sa mort, ces dernières en ont fait la démonstration par l'hommage solennel et les honneurs militaires qui ont été rendus à sa dépouille mortuaire avant son transfert à bord d'un Airbus officiel portant les inscriptions « République française ». Des gestes symboliques forts de considération, de respect, mais aussi d'amitié de la France pour un homme qui incarne à ses yeux le long combat du peuple palestinien pour un Etat indépendant et souverain, ont été manifestés à Yasser Arafat. Et ce, d'abord en l'accueillant, gravement malade, dans un hôpital parisien, et, depuis sa mort, en l'entourant de la reconnaissance due à un homme d'Etat par une « cérémonie du départ » présidée par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Des gestes exprimés depuis le président Chirac qui a réaffirmé la reconnaissance et le soutien de la France à un Etat palestinien indépendant, jusqu'à la classe politique qui, dans un hommage unanime au dirigeant de l'Autorité palestinienne, a invité à la reprise de la feuille de route sur le règlement du conflit israélo-palestinien interrompu unilatéralement par Israël. Ce message clair de la France s'adressait à la communauté internationale, plus particulièrement aux responsables israéliens et américains. La dépouille mortuaire du chef de l'Autorité palestinienne recouverte du drapeau palestinien a quitté l'aéroport militaire de Villacoublay jeudi, en fin d'après-midi pour Le Caire, après avoir été saluée par les hymnes nationaux palestinien et français à l'issue d'une cérémonie présidée par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, entouré notamment du ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, du président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, du corps diplomatique arabe et de représentants de la société civile, comme le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ou l'évêque catholique Jacques Gaillot. L'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Roland Dumas était présent. La cérémonie d'hommage s'est déroulée sur le tarmac de la base aérienne de Villacoublay en présence de la veuve de l'ancien dirigeant palestinien Souha Arafat, du ministre des Affaires étrangères palestinien Nabil Chaâth, des membres de la délégation générale de la Palestine. Trois compagnies de la Garde républicaine, en tenue d'apparat, ont rendu les honneurs au défunt. Le chef de la diplomatie française, Michel Barnier, s'est ensuite envolé pour la capitale égyptienne où il devait représenter la France aux funérailles officielles. Dans la matinée, le président Jacques Chirac s'était recueilli une vingtaine de minutes, seul, devant le corps du président de l'Autorité palestinienne à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Dès la confirmation du décès du « raïs », Jacques Chirac, premier chef d'Etat à réagir à l'annonce officielle de la mort de Yasser Arafat, avait adressé ses condoléances à la famille et au peuple palestinien. Il avait alors salué « l'homme de courage et de conviction qui a incarné pendant 40 ans le combat des Palestiniens pour la reconnaissance de leurs droits nationaux » et exprimé « l'amitié de la France et du peuple français » à leur égard. « La France, bien sûr, continuera à agir inlassablement pour la paix et pour la sécurité au Proche-Orient et cela (...) dans le respect des droits des peuples palestinien et israélien », a dit, par ailleurs, Jacques Chirac.

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