l'OPGI cumule 30 milliards de créances Le montant des loyers non versés par les locataires à l'office dépasse les 30 milliards, ce qui en soi constitue une somme faramineuse. Si cet argent tombait dans l'escarcelle de l'OPGI, les gros problèmes inhérents à l'entretien des blocs d'habitation seraient complètement, ou du moins en grande partie, résolus. Les locataires réticents se comptent par centaines, ce qui porte préjudice à l'office et retarde des opérations de réhabilitation, comme l'entretien des vides sanitaires, la remise à neuf de l'étanchéité et tutti quanti. Rien qu'en ce qui concerne le logement de fonction, 4 milliards de dettes seraient « détenues » par les locataires. L'OPGI, en tant qu'organisme propriétaire, a introduit des actions en justice à l'encontre de plusieurs centaines de locataires ; 197 parmi eux seraient concernés par une décision d'expulsion. C'est au niveau des grands centres urbains, tels Aïn Beïda, Aïn M'lila et Oum El Bouaghi, que l'on compte le plus grand nombre de locataires n'ayant pas honoré leurs engagements, à savoir s'acquitter de la location de l'appartement qu'ils occupent. Criminalité : 397 affaires traitées Durant le mois d'octobre, les services de la sûreté urbaine ont traité 397 affaires impliquant 413 individus. Parmi ces affaires, 7 ont trait à la vente et à la consommation de drogue. Treize personnes ont été incriminées dont 6 remises en libérté. Vol, agression avec coups et blessures, détérioration de biens d'autrui, cambriolage, affaire de mœurs, insultes… sont les délits qui constituent les autres volets traités par les services habilités. Autant dire que la criminalité est en perpétuelle hausse au niveau d'Oum El Bouaghi et des 12 daïras qui en dépendent.