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Médecine du travail : un apport certain
Publié dans El Watan le 11 - 11 - 2007

Par le biais de notre journal, j'ai suivi avec intérêt le séminaire sur la prévention des risques professionnels et de la médecine du travail, organisé par l'Oprebatp, au cours du mois dernier . C'est une initiative fort louable.
Il est utile, voire nécessaire que de telles rencontres techniques et scientifiques, entre spécialistes et opérateurs économiques se multiplient et soient régulières dans une optique d'asseoir une politique en la matière, qui serait en adéquation avec la phase actuelle de transition, celle de l'économie de marché. On ne peut ignorer que toute politique économique qui ne reposerait pas sur la qualité physique et surtout psychopathologique du capital humain est vouée à l'échec. La préservation des ressources humaines est source de création d'autres richesses. De ce qui précède, je me permettrais de mettre en relief l'apport considérable et bénéfique de cette fonction à savoir : la médecine du travail au sein de nos entreprises économiques, tous secteurs confondus. Avec l'expérience de développement que connaît l'Algérie depuis l'indépendance, les besoins en matière de médecine du travail se sont considérablement accrus. Comprenant plusieurs volets préventifs et curatifs, cette spécialité, indispensable pour l'économie et la société, exige une sollicitude et un intérêt particuliers. Nul ne peut nier la réalité du besoin médical dans une entreprise.
La présence d'un médecin du travail est utile
La démonstration en fut le vote unanime de nos députés consacrant par la loi 88/07 du 26 janvier 1988, relative à la médecine du travail, la nécessité de la protection médicale en milieu professionnel et ce, malgré les difficultés économiques du moment. Il s'agissait bien alors de poser un principe et non de gérer l'économie au plus juste. Aujourd'hui, il apparaît que la présence d'un médecin du travail dans une entreprise demeure utile, voire nécessaire à tous points de vue : qu'il s'agisse d'étudier la pathologie liée aux activités professionnelles, de prodiguer les soins d'urgence, de favoriser les mesures de prévention, d'éduquer, de conseiller, de réduire les facteurs de risque individuel, de faciliter les relations sociales. La médecine du travail représente le meilleur exemple de médecine préventive réussie, en tant que préalable à une médecine curative. Il n'y a pas lieu d'apprendre à sauver un noyé, mais d'apprendre à ce dernier à ne pas se noyer. La médecine du travail offre une surveillance médicale régulière aux travailleurs non suivis ailleurs. Le caractère périodique et systématique de cette surveillance pourrait permettre d'élaborer une politique de prévention collective établie. La médecine de demain sera de plus en plus préventive : la recherche d'un état de santé optimale, la recherche du bien-être et du mieux -vivre caractérisant notre époque. La preuve, la santé est définie par l'OMS en ces termes : « Etat de complet bien-être physique, mental et social ». Un spécialiste dans le domaine va plus loin : « La santé, c'est d'avoir les moyens de tracer un cheminement personnel et original vers le bien-être physique, social et surtout psychique » C'est là où intervient la psychopathologie du travail qui nous est, plus au moins, spécifique dans cette phase de transition que sont les réformes politiques et surtout économiques qui ont engendré, engendrent et engendreront des répercussions psychopathologiques sur les travailleurs et plus particulièrement les cadres gestionnaires. La psychopathologie du travail, c'est la somme des différentes façons d'envisager les rapports psychiques des hommes à leur travail. Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, on comprendra la nécessité d'une approche pluridisciplinaire et multidimensionnelle des problèmes que pose l'étude des conditions de travail. C'est là où intervient la fatigue nerveuse et le syndrome dépressif engendré par ce qui est appelé communément le stress, qui nous est spécifique au stade actuel. Il est la cause de l'ensemble des maladies psychosomatiques qui engendrent des lésions organiques, et ce, par manque de suivi médical par le biais de la médecine du travail. Je peux avancer pour dire que la majorité du pourcentage des maladies sont de cet ordre au vu de la phase de transition que nous vivons, voire que nous subissons. Le stress, c'est un plan de mobilisation de l'organisme tout entier, en vue d'apporter une réponse à des agressions en provenance de l'environnement. Si cette mobilisation n'est pas suivie d'effet, elle va engendrer une usure et une dégradation des principaux organes et fonctions concernés, à savoir ceux placés sous le contrôle du système neurovégétatif. La fatigue nerveuse peut représenter dans ce schéma, la première manifestation comportementale qu'impose le stress à l'organisme. En un mot, parmi les facteurs, ce sont ceux d'ordre socioéconomique qui priment. C'est dans ce domaine vaste et précis qu'intervient la médecine du travail, qui n'est point à négliger dans le cadre de la prévention du risque professionnel, qui est l'une de ses principales fonctions.


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