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La pomme de discorde
2e édition de la fête de la pomme à Apris
Publié dans El Watan le 19 - 11 - 2007

Alors que les autorités font dans le folklore et ne pensent qu'à festoyer, les agriculteurs et les producteurs contestent ces comportements et soulèvent les vrais problèmes. Le prix des produits chimiques pour le traitement des vergers et la lutte contre les insectes et les champignons qui menacent les pommiers de toute la région ne cesse de grimper.
Comme promis et convenu, la fête de la pomme, dans sa deuxième version, a eu lieu mais en une matinée, seulement, dans la ville et capitale de la pomme, Arris. Organisée par la daïra d'Arris, la fête, dans sa deuxième édition, ne semble pas avoir l'aval de bon nombre d'agriculteurs et producteurs de pommes. Cette fête inaugurée officiellement par le wali de Batna et les responsables locaux, en plus d'une cérémonie au complexe sportif et remise de prix, n'ont pas suscité d'enthousiasme. Contactés par nos soins, les producteurs, qui ont boudé l'exposition et la rencontre avec les autorités locales et de wilaya, reprochent aux organisateurs l'aspect purement protocolaire et cérémonial de cette journée, que les non-exposants auraient souhaité être un occasion de s'entretenir des vrais problèmes rencontrés par les producteurs, et non une fête folklorique, excluant du débat les soucis des agriculteurs d'Arris. A titre d'exemple, les cultivateurs s'interrogent sur leur demande d'indemnisation après les crues du mois de mai 2006 ; celle-ci est restée lettre morte, alors que dans d'autres régions du pays, les fellahs ont bénéficié de l'aide de l'Etat. L'institut de protection des végétaux, premier concerné par une telle manifestation, ainsi que l'institut d'agronomie de Batna, se sont fait remarquer par leur absence. Un agriculteur nous rappelle, à ce propos, que la réalisation d'une unité de transformation de la pomme a été mise aux oubliettes, en dépit des promesses faites maintes fois. Le prix des produits chimiques pour le traitement des vergers et la lutte contre les insectes et les champignons qui menacent les pommiers de toute la région ne cesse de grimper, et les producteurs sont contraints, dans certains cas, de vendre à la limite de la perte. Aucun agriculteur-producteur ne remet en cause l'organisation de cette journée, c'est le contenu qui en est récusé avec la programmation. Ces agriculteurs contestent l'idée de faire visiter les vergers, dépourvus de fruits en cette fin de saison. Il est important, disent-ils, de se rendre compte de la réalité du terrain : connaître les arbres, la distance entre eux, leur calibrage et les parasites qui les attaquent. « On a l'impression que d'anciennes pratiques ressurgissent, et nous savons où cela mène », nous dit, entre dépit et colère, un sexagénaire, agriculteur depuis plus de 30 ans.

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