Foot féminin: maintenir la dynamique du travail effectué pour bien préparer la CAN-2025    Ghaza: l'OCI condamne le veto américain à la résolution de l'ONU exigeant un cessez-le-feu    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa    Ghaza devient un "cimetière" pour les enfants    Pour une économie de marché concurrentielle à finalité sociale    Le président de la République préside la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    L'ANP est intransigeante !    Sonatrach examine les opportunités de coopération algéro-allemande    Poutine a approuvé la doctrine nucléaire actualisée de la Russie    L'entité sioniste «commet un génocide» à Ghaza    Liban : L'Italie dénonce une nouvelle attaque «intolérable» de l'entité sioniste contre la Finul    Semaine internationale de l'entrepreneuriat    La liste des présents se complète    Combat de la spécialité muay thai : victoire de l'Algérien Mohamed Younes Rabah    JSK – PAC en amical le 21 novembre    Un nourrisson fait une chute mortelle à Oued Rhiou    Sonatrach s'engage à planter 45 millions d'arbres fruitiers rustiques    Campagne de sensibilisation au profit des élèves de la direction de l'environnement de Sidi Ali    Il y a 70 ans, Badji Mokhtar tombait au champ d'honneur    L'irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la langue perche de la Francophonie (III)    La femme algérienne est libre et épanouie    Le CNDH salue l'attachement profond de l'Algérie aux chartes internationales garantissant les droits de l'enfant    Révolution algérienne: le président de l'AIARA reçoit l'ambassadeur du Mozambique à Alger    La 4e édition du "Prix Cheikh Abdelkrim Dali" du 25 au 29 novembre à Alger    Secrétariat du MAEP : Mme Rose Quatre déterminée à servir les peuples du continent avec dévouement    Autoroute est-ouest: le péage non inclus dans le programme du Gouvernement    Le président de la République reçoit la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    Constantine: coup d'envoi d'une compétition ornithologique    Port d'Oran: plus de 8 millions de tonnes de marchandises traitées durant les neuf premiers mois de 2024    ANP : reddition de 2 terroristes à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 6 éléments de soutien aux groupes terroristes    Tébessa : coup d'envoi dimanche des 3èmes Journées du court métrage    Le président de la République préside la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    Oran: mise en exergue des facilités douanières dans le domaine de l'agro-alimentaire    Foot/ Qualif's-CAN 2025: Amine Gouiri, troisième meilleur buteur avec 4 buts    Dopage/Colloque international: l'Algérie a mis sa législation en conformité avec la réglementation internationale    Les ministres nommés ont pris leurs fonctions    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'étude d'évaluation finalisée
Ressources corallifères nationales
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2007

L'affranchissement des jeunes trafiquants du corail de l'emprise de la maffia internationale et leur reconversion dans la pêche a largement atténué la prédation de cette matière prisée outre-Méditerranée.
Actuellement, la pêche du corail est toujours interdite. L'étude d'évaluation des ressources corallifères, confiée par le ministère de la pêche et des ressources halieutiques à un bureau d'études français, est finalisée. Elle est actuellement en phase de lecture et d'interprétation. C'est sur la base des conclusions de cette étude que seront arrêtées les nouvelles mesures devant réglementer la réouverture de la pêche. On attend les directives de notre tutelle », ont indiqué Zaïd Amoura et M. Abed, les deux directeurs de la pêche de Annaba et d'El Tarf. C'est cette dernière wilaya qui a longtemps été particulièrement touchée par le phénomène du braconnage des ressources corallifères à l'est du pays et même à l'échelle nationale, phénomène dont l'ampleur aurait sensiblement baissé ces deux dernières années. La vigilance accrue des gardes-côtes et les efforts consentis par les responsables et les animateurs du secteur de la pêche y sont pour beaucoup, c'est ce qu'a laissé entendre M. Abed, lorsqu'il affirme : « L'intensification de la vigilance des gardes-côtes, ajoutée aux opérations de sensibilisation à l'adresse des jeunes marins et plaisanciers pour la reconversion à la pêche professionnelle sont venues à bout de ce phénomène de braconnage du corail ». Cette baisse a été particulièrement ressentie en 2007 à travers le nombre d'infractions enregistrées, liées à la pêche illicite du corail. En effet, plus de 60 infractions ont été dénombrées durant les années 2004 et 2005 ; la direction de la pêche de la wilaya d'El Tarf n'en a enregistré que moins d'une dizaine en 2007. Pour M. Abed, le mérite revient en particulier aux exportateurs des produits de la mer qui, de par leur expérience et réussite dans leur domaine, ne cessent d'inciter les jeunes marins à se défaire des tentacules de la mafia du corail, et à se reconvertir à la pêche professionnelle, un métier sûr, lucratif et moins aventureux. Cette sensibilisation semble porter ses fruits et trouver une oreille attentive. Et pour cause, plus d'une vingtaine de marins pêcheur et plaisanciers qui vivaient de la pêche illicite du corail ont changé de cap. Ils activent aujourd'hui dans la pêche professionnelle et l'exportation des produits de la mer, dont la langouste et la crevette royale. Plusieurs d'entre eux étaient unanimes pour dire : « Nous sommes aujourd'hui soulagés et heureux de travailler en tant que pêcheurs professionnels car, des années durant, nous étions sous l'emprise d'une véritable mafia internationale bien structurée. Celle-ci est basée en Italie et ses relais se trouvent en Algérie, notamment dans la capitale, Annaba, et surtout El Kala ». Et de préciser : « Le corail algérien, que nous pêchions illicitement, atterrit en Sardaigne et à Torré d'El Grec, une ville italienne sur le golfe de Naples. Ce corail est acheminé en contrebande vers la Tunisie à partir des frontières algéro-tunisiennes (Tabarka). Là, des ateliers exploitent le corail brut algérien pour le transformer en semi-fini et l'exporter vers l'Italie. Ce dernier pays l'exporte à son tour vers l'Arabie Saoudite, où il est très prisé pour la confection des chapelets et des colliers, très en vogue chez les Saoudiens ». Selon nos mêmes interlocuteurs, le corail algérien est cédé aux Italiens et Tunisiens au prix de 60 000 à 70 000 DA le kilo, pour être revendu outre-mer quatre fois plus. Les artisans bijoutiers que nous avons contactés ont, de leur côté, tenu à préciser que les Tunisiens achètent à des prix dérisoires notre corail brut, de premier choix et l'un des meilleurs au monde. Ils en tirent énormément profit en l'exportant vers l'Europe ou en l'exploitant dans le tourisme, car très demandé par les touristes étrangers qui affluent annuellement vers leur pays.En contrepartie, toujours selon eux, ils réussissent à duper les touristes et contrebandiers algériens en leur vendant des bijoux sertis de boules de résine de couleur rouge. Par ailleurs, d'anciens pêcheurs professionnels de corail à la plongée d'El Kala déplorent la destruction sauvage des récifs coralliens que recèlent nos fonds marins. « La plupart des braconniers utilisent des techniques de pêche des plus archaïques. Le corail est sauvagement pêché, soit par des plongeurs qui l'arrachent n'importe comment, soit en recourant à la technique la plus sauvage, celle de la pêche à la croix Saint-André. Cette technique, plus que centenaire, consiste à attacher à l'hélice une croix qui rafle sur son passage tous les arbrisseaux de corail, qui sont ainsi détruits et ne peuvent plus se reproduire ».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.