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Complicité des pouvoirs publics
Prolifération de l'habitat précaire
Publié dans El Watan le 23 - 12 - 2007

Le mot tabou a été lâché : les occupants des bidonvilles sont susceptibles d'être pris en charge. Les opérations de « débidonvillisation », qui s'accompagnent souvent de relogement massif des années 1980, ont été relancées au retour aux affaires de Bouteflika.
Lors de sa rencontre avec les P/APC, le wali d'Alger Mohamed Kebir Addou assure que seuls les occupants qui étaient sur place il y a plus de deux ans, peuvent bénéficier des opérations de relogement. « Craignant la remontée des eaux, une centaine de résidents de Bateau Cassé, à Bordj El Kiffan, ont occupé l'école et quand nous sommes allés les en déloger deux jours plus tard, nous en avons trouvé 200 autres. Ces gens, venus souvent de l'intérieur du pays, veulent être les bénéficiaires de logements », assure le wali en faisant remarquer que dans la seule commune de Bourouba, 600 baraques ont été construites en 2007, alors que le nombre ne dépassait pas les 400 une année plus tard. Il ne se gênera pas pour dire que des complicités se trouvent au niveau des APC à l'occasion des élections locales. Les P/APC voleront au secours des occupants de ces bidonvilles en les régularisant, « si on veut faire l'économie de conflits sociaux ». Pour M. Addou, les P/APC restent passifs, s'ils ne sont pas souvent complices. Les représentants du Parti des travailleurs relèvent que les partisans d'un parti majoritaire à Gué de Constantine, ville transformée en immense bidonville par la faute d'un P/APC ingénieux qui n'est plus en poste, sont allés dans leur vivier, un bidonville, pour inciter les gens à voter pour leurs candidats. Dans le cas où ceux-ci seront reconduits, ils feront bénéficier aux résidents des logements. Il en est ainsi à Bordj El Kiffan, plus exactement à Rassota, où des associations qui ont des entrées dans l'administration locale ont été pointées du doigt dans le trafic des baraques. Les élus justifient leur « passivité » par le fait que les résidents construisent les week-ends et le Ramadhan au moment de l'adhan ou alors à la veille des élections locales. Sauf que les prérogatives permettent aux P/APC d'entrer en action dans le cas où les résidents achèvent leur construction. Autre service mis en cause : la direction de l'agriculture. Celle-ci peut, assure-t-on, déchoir de leur droit de jouissance, les gérants des EAC et EAI, si jamais il est constaté des détournements de leur vocation initiale. En plus des 400 000 baraques recensées à l'échelle nationale, 40 000 se trouvent dans la wilaya d'Alger qui accueille plus de 200 000 occupants. De 2000 baraques en 1966, leur nombre a atteint 25 000 au milieu des années 1980 avant de grimper, à la faveur de la décennie noire, à 23 000 en 1998. Les pouvoirs en ont éradiqué 3400 depuis 2004, date de l'accession aux affaires de M. Addou. Le président de la République s'est voulu ferme concernant les habitats précaires. Aussi, sa rencontre avec le wali a été le prélude à une réflexion sur la nécessité d'une politique. Le directeur du logement, M. Smaïn, qui parle de politique « nationale concertée pour l'éradication des bidonvilles », assure que ces espaces seront transformés en « infrastructures de loisirs ». Pour le wali, au lieu de les éradiquer complètement, « chose impossible », les P/APC doivent éviter leur prolifération. Un confinement est nécessaire et les occupants doivent être sensibilisés à cet effet.

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