Le ministère de la culture a pour ambition de clore « Alger capitale de la culture arabe » sur une note constantinoise, allant du 3 au 7 janvier 2008, en reconnaissance, peut-être, à la maestria, tous azimuts, que l'antique Cirta a su inscrire dans le marbre culturel séculaire de ce pays. A cet effet, la délégation, forte de 1 524 membres, va devoir se surpasser, non seulement pour ne pas décevoir, mais pour étaler un savoir-faire artistique appréciable dans le plus large éventail possible, qu'il soit de dimension utilitaire ou esthétique, d'autant plus que les Egyptiens, Syriens et autres Saoudiens ont placé la barre trop haut pour jouer une gamme au-dessous. Quant au programme élaboré par la wilaya, il surfe sur toutes sortes d'expositions, allant de l'art plastique à celui des miniatures, poteries, sculptures sur bois, manuscrits de philologie, ainsi que des livres traitant de l'Histoire de la ville. La dinanderie et l'art culinaire locaux, témoins d'une habileté antique seront, eux aussi, à profusion déployés. Des conférences, ainsi que des soirées poétiques se sont taillées une part non négligeable de cet imposant agenda artistique, de même que le théâtre, avec des représentations pour enfants et adultes. La dernière, mais pas la moindre activité, est, bien sûr, la musique Aïssaoua, Ouassfane et le genre matriciel qu'est le malouf. Par ailleurs, un groupe de Jazz sera lui aussi de la partie. Ainsi, les festivités, qui sont programmées dans plusieurs salles, vont permettre à la capitale de vibrer, le temps d'une semaine, aux sons et aux couleurs constantinois.