Les comités des résidents des cités universitaires du 8 Novembre 1971 et Mahmoud Mentouri reviennent à la charge, avisant d'un « éventuel éclatement estudiantin, tributaire d'une situation d'instabilité, qui prévaut au sein de ces deux cités, depuis la rentrée universitaire ». Dans des communiqués adressés à notre rédaction, les étudiants affirment que les problèmes auxquels font encore face les résidents en matière d'hébergement, de restauration et de sécurité n'ont pas trouvé d'écho chez les responsables qui, selon leurs propos, « usent de la politique de la fuite en avant ». A la cité du 8 Novembre 1971, le comité des résidents affirme « avoir constaté des dépassements au niveau du restaurant de cette résidence, et qu'il a été interdit d'accomplir sa mission de surveillance ». Il s'agit, selon les organisations estudiantines qui ont déjà demandé l'ouverture d'une enquête, « de produits impropres à la consommation ». Le comité de la cité Mahmoud Mentouri évoque le problème de literie dont souffrent beaucoup d'étudiants, affirmant que « plus de 70 d'entre ces derniers se trouvent toujours sans matelas ». Le problème de sécurité n'est pas en reste, puisque, lit-on dans le communiqué, « les résidents sont désormais menacés par des étrangers à l'intérieur même de leurs chambres ».