Deux communiqués adressés aux instances concernées, un rassemblement tenu tout de go au pied de la tour en plus d'une grève décrétée par l'UGEL ayant rallié les 20 et 21 octobre tous les étudiants de la faculté des sciences économiques sise à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Autant de manifestations, qui éventent une rentrée universitaire tumultueuse, ne réussiront ni à extirper les responsables d'un mutisme contrariant, et moins encore à instaurer un dialogue ardemment sollicité par le syndicat estudiantin afin d'examiner les préoccupations grandissantes des universitaires et envisager d'y remédier sérieusement et surtout au plus vite. En effet, mis à part les déboires liés à la vie au sein des cités universitaires en général, les communiqués s'attaquent au déficit criant en matière de transport, plus particulièrement celui assurant la desserte du nouveau campus universitaire auquel l'on a consacré deux bus pour une communauté de 3500 étudiants ! Le nouveau pôle qui, rappelons-le, réunit la faculté d'économie, une cité universitaire pour filles en plus des fameux 140 logements (F2 et F3) destinés éventuellement pour l'hébergement de 1400 résidents. Des habitations fantômes qui n'ont jusqu'à aujourd'hui toujours pas accueilli leurs occupants légitimes puisque dépourvues des commodités (eau, gaz, électricité), jusqu'à l'aménagement et le mobilier inexistant. Résultat : des étudiants SDF qui préfèrent sécher les cours pour rentrer chez eux, en attendant mieux. Par ailleurs, l'UGEL dénonce l'absence de mesures sécuritaires au niveau de la résidence universitaire pour filles inaugurée à la nouvelle ville Ali Mendjeli où l'inexistence d'une clôture incite aux vols, effractions et agressions répétés. Enfin, la section syndicale de l'université Mentouri tire la sonnette d'alarme quant à tenir en bride une colère jusqu'ici contenue et qui pourrait éclater incessamment si des solutions effectives à ces problèmes ne sont pas proposées par les responsables en charge des affaires estudiantines.