L'association culturelle Sans frontière d'El Eulma, dirigée par le poète et nouvelliste Abdelwahab Tamachet, a pris les devants pour organiser, avant les officiels, une cérémonie en l'honneur du nouveau romancier Kamel Kerour, lauréat du prix Malek Haddad, dans sa quatrième édition pour son roman en langue arabe Terras ou l'épopée du chevalier disparu. Le rendez-vous a été l'occasion, pour des figures des arts et des lettres, de se retrouver, à l'image de Mohamed Laïd Bahlouli, Abdelwahab Hamoudi, Mohamed Ferkous, Nacir Maâmache et Tahar Kerour. Le nouveau romancier, versé dans le domaine culturel, est également journaliste et ancien enseignant à l'institut des sciences de l'information d'Alger. Pour rappel, le prix Malek Haddad a été décerné, dimanche, en présence de la romancière Ahlam Mostaghanemi, qui en a été l'initiatrice en 2001. Ce prix, de 15 000 dollars, est sponsorisé par l' entreprise nationale de télévision (ENTV) et l'office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA). Le prix a été décerné, en ex-aequo à Kamel Kerour pour son roman épique, et à Abir Chahrazad pour son roman Le carrefour des époques. La valeur du prix sera revue à la hausse, grâce à la participation de l'ENTV et de l'ONDA, qui ont tout fait pour empêcher le transfert du prix vers les pays du Golfe. Notons que la prochaine édition sera dotée de 500 000 DA. Le roman primé raconte l'histoire du peuple du pays du soleil, colonisé par des géants. Le héros, Terras, enseigne à son peuple les valeurs de la résistance et de l'amour. Après l'Indépendance du pays, son ami le trahit et le pousse à l'exil avant son mariage avec la jolie fille que son peuple lui donne en offrande. Les intrigues de l'imam, du moudjahid et du général n'ébranlent pas l'amour de la promise, et l'espoir revient avec la réapparition de Terras. Khaoutir el himar, un homme qui ne vient pas, et chououb taissa fi el djoumhouriet el baissa sont les autres œuvres de l'écrivain.