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Pour quelques milliers d'euros
Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2008

Nerf de la guerre par excellence, l'argent fait tourner presque toutes les têtes des anciennes vedettes de l'ENTV.
Quoi de plus légitime en somme. Les salaires que touchent les journalistes expatriés atteignent parfois des montants vertigineux. Jusqu'à 50 fois plus. Cheniouni affirme percevoir l'équivalent de 4500 euros par mois à Al Jazeera alors qu'à l'ENTV il ne dépassait pas les 20 000 DA (200 euros). Des vedettes comme Lakhdar Berriche et Khadija Benguenna toucheraient — à en croire de bienveillantes discrétions — entre 10 000 et 15 000 euros. Les privilèges de la notoriété et de l'excellence peuvent parfois surprendre par leur aspect démesuré. Khadija Benguenna, qui compte parmi ses précieux fans des membres de la famille royale du Qatar, a été comblée — selon une source proche — par une princesse qui lui aurait offert une rutilante Porsche. Les journalistes de la presse écrite sont eux également de la chasse, avec nettement moins de réussite et d'éclat. Pour certains journalistes de la presse francophone partis en France, l'expérience de l'exil n'a pas été féconde. Au Royaume-Uni, les journalistes de la presse arabophone ont par contre eu plus de veine. Tewfik Rebahi, journaliste à Al Qods Al Arabi, en est de ceux-là.
Une Porsche pour Benguenna
Ex-journaliste à El Khabar, Tewfik Rebahi s'est recyclé laborieusement au départ dans la presse arabe londonienne avant de voir sa carrière décoller. A propos de la diaspora médiatique établie à l'étranger, il considère qu'il n'y a pas lieu d'abord de parler de compétence algérienne. Un « mythe », la qualifie-t-il. « On n'est pas de bons journalistes parce que l'on est algériens. J'ai des amis marocains, syriens, palestiniens, irakiens qui véhiculent le même mythe. Ils évoquent souvent la ‘‘compétence marocaine, syrienne, irakienne'', etc. Les Algériens sont généralement appréciés par rapport à un stéréotype : les Mashriqis croient souvent que les Algériens sont moins hypocrites, ou plus honnêtes que les autres. Et ça, ça rapporte un certain respect aux yeux des autres. » Pour peser lourd dans les rédactions des chaînes satellitaires arabes, estime Slimane Boussoufa, il faudrait l'appui des autorités algériennes. « La loi du nombre et l'argument de la maîtrise professionnelle ne suffisent pas », dit-il. « Les journalistes d'autres nationalités avec lesquels nous travaillons sont souvent soutenus par leurs chancelleries respectives. Ce qui n'est pas le cas pour nous », déclare le correspondant à Londres d'Al Hurra. Etoile montante de la chaîne américaine, au même titre que le reporter Mohamed Mokhtari, « envoyé spécial » d'Al Hurra à Nairobi (Kenya), Boussoufa est l'archétype du journaliste globe-trotter. Ancien militant de l'UGEL à l'université d'Alger, collaborateur d'Al Ouaha à Ghardaïa en 1990, il quittera le pays après l'assassinat des figures de proue de ce syndicat estudiantin proche du parti islamiste MSP. Il se réfugie à Marseille où il se fait pour un temps vendeur de tissus avant de rejoindre Londres. Il intègre la chaîne saoudienne MBC en 1994 comme producteur d'émission sportive, ensuite ANN, la chaîne d'information arabe, puis la radio BBC avant de décrocher un contrat avec la Khalifa TV installée à Paris qui en fit son correspondant à Londres jusqu'au naufrage de l'empire Khalifa en 2003. Sa prochaine destination : Washington où il se fait recruter en 2004 avec une dizaine d'autres Algériens par Al Hurra, la voix de l'oncle Sam au Moyen-Orient qui venait tout juste de naître.


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