Près de 1 700 enfants ne vont pas à l'école. Ce chiffre a été rendu public par la direction de l'action sociale (DAS). Le nombre pourrait être plus élevé en l'absence de déclarations de la part des parents. Ces enfants ont donc été privés du savoir et de la connaissance au moment où l'Algérie entame une lutte contre l'analphabétisme, comptant l'éradiquer définitivement dans quelques années, dans le cadre d'un programme continental et d'engagements pris en ce sens. A cela, il faut ajouter près de 9 000 autres enfants, victimes de la déperdition scolaire, dont la quasi-totalité d'entre eux est originaire de la ville de Annaba. Un fait qui mérite d'être étudié par les responsables du secteur de l'éducation, ne serait-ce que pour juguler l'hémorragie qui frappe les établissements scolaires du chef-lieu de wilaya.