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Bab El Oued
40 familles sinistrées relogées sous huitaine
Publié dans El Watan le 29 - 11 - 2004

Le président de l'APC de Bab El Oued, Mohamed Babou, s'engage à « recaser sous huitaine » une quarantaine de familles dont les logis menacent ruine à tout moment.
Ces familles résident dans les immeubles, sis aux numéros 7, rue Hadj Mohamed Ourif, et 2, 3 et 5, rue Aït Amar. Ce sont, en fait, quatre bâtisses datant de plus d'un siècle, faisant face au siège de la mairie qui ont été violemment touchées par le tremblement de terre du 21 mai 2003 et qui demeurent jusqu'à présent occupées par une quarantaine de familles. Celles-ci, malgré le fait que leurs habitations sont classées rouge 5, c'est-à-dire vouées à la démolition, étaient censées êtres évacuées, il y a deux ans. « Nous attendons depuis le 24 décembre 2003 qu'on nous sorte d'ici, jour où la wilaya d'Alger a décidé de nous reloger dans des chalets à Réghaïa. Malheureusement aucun écho favorable ne nous est parvenu jusqu'à présent », regrette Mme Brighet, veuve et mère de 6 enfants. Habitant au 2e étage du 7 rue Hadj Mohamed Ourif, cette famille occupe le même étage que les Toualbi, Saïdi, Boughazi et Fakir. Un palier qui vascille au moindre pas et dont la cage d'escalier « ne tient qu'à un cheveu ». La plupart des appartements offrent un décor apocalyptique, ce qui atteste de la violence de la secousse qui avait ébranlé ces vieux immeubles. Des trous béants sont visibles au niveau des plafonds de l'ensemble des appartements. Celui où logent les Brighet n'existe presque plus. « Un appartement à ciel ouvert qui se transforme en une mare d'eau quand il pleut », ajoute Mme Brighet. « Lorsque le ciel est bas, je me dépêche de couper l'électricité. Des risques d'électrocution, voire d'incendie comme il fut le cas, il y a quelques jours, sont omniprésents », enchaîne-t-elle. A l'extérieur de l'immeuble, les traces du séisme sont également prononcés, notamment des fissures au niveau du mur porteur. « Nous craignons que cet immeuble ne nous tombe sur la tête. Le drame peut survenir à tout moment », s'inquiètent les commerçants qui élisent domicile au rez-de-chaussée. Les sinistrés du 7, rue Hadj Mohamed Ourif tiennent à rappeler que parmi les 13 locataires (et copropriétaires), 8 familles ont été évacuées le 24 décembre 2003 à Réghaïa. Ces dernières logeaient au dernier étage. « Contrairement à nous autres, nos anciens voisins avaient répondu favorablement à la proposition faite par le wali délégué de Bab El Oued, suggérant leur transfert dans des chalets », précisent les sinistrés. Et de préciser : « Au début, nous avons refusé ce site (Réghaïa), mais nous sommes revenus sur notre décision le lendemain. Les autorités nous ont signifié alors qu'elles allaient nous évacuer dans les 24 heures. Depuis, c'est le silence radio », regrettent-ils. Les familles qui occupent les immeubles voisins ne sont pas mieux loties. Murs fissurés, toitures détruites, cages d'escalier affectées, sans compter les dégâts « collatéraux », telles les infiltrations d'eau de pluie dont les traces sont visibles dans l'ensemble des appartements. Le maire se dit préoccupé en jurant ses grands dieux qu'il n'a ménagé aucun effort auprès des autorités compétentes. « Aujourd'hui, je pense que le travail de l'exécutif n'a pas été vain. Et c'est grâce, surtout, à la wilaya d'Alger et à sa direction du logement qu'une solution a été trouvée à ces malheureuses familles. Je tiens à les rassurer que dans une semaine, très probablement, elles seront toutes logées dans des chalets en banlieue d'Alger », promet le maire de Bab El Oued.

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