La consommation des produits cosmétiques et d'hygiène est en hausse, obligeant la direction du commerce d'Alger à plus d'efforts. » C'est là le constat de M.Kemmache Abdelkader, chef de service du contrôle et contentieux à la Direction du contrôle des prix (DCP) qui assure que le secteur a pris une importance telle qu'il est nécessaire de promulguer des dispositions réglementaires pouvant permettre un contrôle plus rigoureux des produits. Le travail de la DCP qui a organisé hier une journée d'études et d'informations à l'hôtel El Aurassi, s'articule autour de deux volets. « Le volet formations et celui lié à la répression et au contrôle des producteurs et autres importateurs. Pas moins de 80 % des vendeurs exercent dans l'informel, donc insensibles à notre travail. Si les écoles ont souvent été la cible d'opérations de sensibilisation, il est nécessaire que des fabricants soient eux aussi concernés par le travail de la direction », insiste M. Kemmache Abdelkader. Pour ce dernier pas moins de 3555 importateurs sont inscris à la DCP, dont 1235 dans la seule wilaya d'Alger. La fabrication des produits se concentre également à Alger. Ainsi, la DCP a enregistré 750 fabricants privés dont 371 dans la seule wilaya d'Alger. A travers ces contrôleurs, qui ne sont pas en grand nombre, la direction a pu effectué en 2007, quelques 322 contrôles, soit seulement 2.6% de l'ensemble fabricants. Il en résultera 322 infractions. L'importation est l'autre aspect du problème. 919 déclarations d'importation ont été faites, 13 décisions de refus ont été formulées contre ces importateurs. Des points ont été installés au niveau du port et de l'Aéroport mais ne sont pas, selon le responsable d'« une grande efficacité ». Il mettra en avant le manque de cohésion des services de contrôle et d'autres paramètres plus sociopolitiques.