La distribution des 50 logements entrant dans le cadre de l'habitat rural provoque la colère des citoyens à Sidi Medjahed. D'emblée, des mécontents qui rejettent la liste des bénéficiaires illustrent ce qu'ils appellent cette injustice par cette phrase : « nos conseillers municipaux ont inversé le dicton qui dit ‘'Servir et non pas se servir'' ». Allant plus loin, ils dénoncent cette distribution faite « à la tête du client, selon le degré de parenté des membres de la commission, les partisans et autres… au détriment des citoyens méritants ». Ceux qui se sont sentis lésés ont fortement désapprouvé cette décision, mais, selon nos interlocuteurs, « pour toute réponse, on nous a rappelés que nous avions tout le loisir d'introduire un recours. Un droit que nous n'ignorons pas, mais qui ne nous rendra pas…notre droit, nous le savons ». Un élu de l'APC a tenu à expliquer que « cette distribution est entachée de beaucoup d'irrégularités, en ce sens que Sidi Medjahed est une région semi-urbaine et par conséquent, elle ne doit pas être concernée par ce programme, si l'on se fie à la circulaire du 31 juillet 2002. En plus, dans le passé, c'étaient les villages et autres agglomérations rurales qui étaient concernés, à l'exclusion de Sidi Medjahed. Alors, pourquoi cette entorse à la loi, aujourd'hui ? », s'interroge-t-il.