Des milliers de jeunes se rabattent chaque année sur la formation professionnelle, étant la seule opportunité qui s'offre aux recalés du système éducatif. Pour la plupart, un visa pour le prolongement de la scolarité, certes sanctionnée par un brevet, mais qui ne garantie que rarement l'emploi tant le marché est saturé. Pour la rentrée de février dernier, il a été enregistré 1 540 stagiaires en régime résidentiel et 765 pour la formation par apprentissage, inscrits dans 15 filières qui déboucheront sur 30 spécialités, apprend-on auprès de la direction de la formation professionnelle (DEP).La nouveauté pour cette rentrée réside dans la création de la spécialité d'agent immobilier. Il a été également enregistré 295 places pour la formation qualifiante de la femme au foyer et 31 autres pour la celle conventionnée. Néanmoins, le secteur souffre d'un léger déficit en matière d'encadrement, nous dit-on, notamment le personnel administratif. Dans ce contexte, l'on apprend qu'il a été procédé récemment au recrutement de 18 PEP dont sept dans l'enseignement spécialisé. Côté infrastructure, le secteur sera renforcé par la réception de deux CFPA à Ras El Oued et Khellil, prévue pour la prochaine rentrée. Le DFP dira à ce sujet : « Nous visons à travers ces acquis la diversité des spécialités qui s'adaptent à la spécificité de la région et la protection de la classe juvénile des griffes de la délinquance en facilitant leur insertion dans le monde du travail. A rappeler que le cursus professionnel est sanctionné par des BTS, CMP et CAP. Ainsi, le secteur compte, tous régimes confondus, un effectif de 6 093 stagiaires, chiffre largement en deçà des attentes, eu égard au cumul de bataillons de jeunes victimes de la déperdition scolaire ».