La reprise pour l'année 2004-2005 ne s'est pas encore faite au sein de l'Ecole régionale des beaux-arts de Azazga (Erbaa). Ce qui constitue un motif d'inquiétude et d'appréhension pour les travailleurs et les enseignants de cet établissement. Dans une déclaration transmise à notre bureau, la section locale UGTA de l'Erbaa fait appel aux pouvoirs publics pour que l'école puisse renouer avec l'activité et que soit trouvée une solution aux lancinants problèmes d'hébergement et de restauration. « L'école est un trésor à sauvegarder pour la région et un avenir pour les jeunes talents », lit-on dans la déclaration. L'établissement, étant non pourvu de textes réglementaires autorisant la mise en service de ces deux commodités sociales, se trouve affecté dans sa bonne marche à telle enseigne que l'ensemble du personnel (une vingtaine de travailleurs et enseignants) ainsi que les soixante élèves s'inquiètent de l'avenir immédiat de leur école. « Le concours d'entrée, prévu au mois de septembre, n'a pas encore eu lieu, quant à la promotion de 4e année, les étudiants ont été répartis dans plusieurs établissements », nous déclare une représentante des travailleurs de l'Erbaa. Les syndicalistes posent, aussi, le problème du statut dont sont dépourvus les enseignants intervenant au sein de l'école et espèrent une décision des autorités ministérielles en vue de recruter et de permaniser le personnel d'encadrement. Une intervention de la tutelle sera plus que salutaire tant le sort de cet établissement régional est incertain.