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Cri de détresse au bidonville El Ararssa
Béthioua
Publié dans El Watan le 25 - 03 - 2008

« Cette eau verdâtre et stagnante constitue un réel danger sanitaire et écologique dans une localité qui se caractérisait, il n'y a pas si longtemps, par l'ampleur des exploitations agricoles qui ornaient joliment les abords de la collectivité locale. »
Malgré les nombreuses sonnettes d'alarme tirées par les citoyens en direction de l'ex-APC, cette dernière est restée de marbre, nous déclare un habitant d'El Ararssa, un bidonville situé à 4 km du chef-lieu de la commune de Béthioua. En effet, les représentants des 70 familles qui y résident ont tenu à décrire le calvaire qu'ils endurent depuis déjà une vingtaine d'année : « Nous n'avons pas où aller et les baraques qu'on occupe depuis les année 90 sont dépourvues de toutes les commodités nécessaires pour une vie décente ». Le problème des infiltrations des eaux de pluie à l'intérieur même de ces constructions illicites ne cesse d'exposer la vie des occupants aux maladies bronchiques. « Cette eau verdâtre et stagnante constitue un réel danger sanitaire et écologique dans une localité qui se caractérisait, il n'y a pas si longtemps, par l'ampleur des exploitations agricoles qui ornaient joliment les abords de la collectivité locale », déclare un occupant. Ce dernier nous a fait savoir que plusieurs familles sont contraintes de passer leur nuit dehors, lors de chaque averse. Attachés à la terre, nos interlocuteurs ont souligné qu'ils se sont déjà adressés aux services de la subdivision de l'Agriculture de l'ex-APC, pour voir s'il aurait été possible de bénéficier d'un programme approprié à leur mode de vie, comme le PHR (Programme de l'Habitat Rural). « Malheureusement, la seule option de relogement qui nous a été proposée ne correspondait guère à la nature de nos activités à vocation rurale (culture de la terre, élevage…) », apprend-on.
Des conditions déplorables
D'ailleurs, il a été exigé aux occupants de s'acquitter d'une somme de 200 000 DA en quatre tranches, dans le cadre d'un montage financier pour la réalisation d'un projet de 100 logements sociaux participatifs. Une année plus tard, le projet a été gelé et les responsables de l'ex-APC ont remboursé tous les postulants ayant procédé au premier versement. Les concernés ont passé en revue la dégradation des conditions de vie au niveau de ce village, faute d'assainissement. D'ailleurs, le collectif des habitants de la Cité ne dispose d'aucun réseau AEP ou d'électricité. Ainsi, plusieurs d'entre eux ont dû effectuer des branchements illicites afin d'éclairer leur foyer. Quant à l'alimentation en eau potable, elle est assurée par certains colporteurs d'eau douce, qui ne respectent nullement les conditions d'hygiène pour la commercialisation de cette source vitale. « Les conditions dans lesquelles nous sommes entassés ont donné lieux à la prolifération de plusieurs maladies. D'ailleurs, plusieurs cas de morsures de rats et de serpents ont été enregistrés au cours de l'année précédente », dira un plaignant. Selon des sources de l'APC de Béthioua, l'absence des commodités est due à la nature de ce hameau jugée anarchique. « Il n'existe aucun programme de recasement pour le moment ». Livrées à elles-mêmes, ces familles indiquent qu'elles entreprendront toutes les démarches légales dans le but de faire aboutir leurs revendications, à savoir l'amélioration de leurs conditions de vie.


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