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Cinéma-Dans la vie de Philippe Faucon
La générosité partagée
Publié dans El Watan le 31 - 03 - 2008

Le film Dans la vie de Philippe Faucon, sorti le 12 mars en France, est un vrai regard d'amour sur l'Algérie et les Algériens, et une tentative neuve, désespérée, mais tellement émouvante, de relier les ponts jadis féconds entre les juifs et les musulmans d'Algérie.
La bande originale seule rappelle un temps lointain, avec les chansons arabo-andalouses de Lili Boniche, qui nous a quittés il y a quelques jours à l'âge de 86 ans. Le cinéaste laisse le spectateur prendre de plein fouet cette simplicité de relations à laquelle il veut croire, à tort ou à raison. Pour appuyer là où ça fait mal, en véritable témoin du temps, le réalisateur place son récit dans une phase historique de désespoir comme il y en a tant eu. Ici, c'est l'attaque barbare du Liban par Israël dont les images briseraient toute intention fraternelle. C'est d'ailleurs pour répondre au sentiment d'impuissance qui a saisi l'humanité, en 2002 comme en 2006, que le cinéaste a décidé de tourner ce film qui arrive quelques mois après son précédent, La trahison sur la guerre d'Algérie. L'histoire, improbable, jaillit comme une évidence : on vient de la même racine, on doit pouvoir se parler, vibrer ensemble. Pas facile à dire. Et pourtant ! Esther, une femme âgée, de confession juive, handicapée, a besoin d'une assistance permanente. Mais elle use ses gardes-malades, du fait de sa mauvaise humeur, et la dernière en date vient de démissionner. Elie, le fils d'Esther, ne sait plus quoi faire. Sélima, l'infirmière de jour, propose les services de sa mère, Halima, musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes. Halima sait se faire apprécier et respecter. Pleine d'énergie, Halima redonne à Esther le goût de vivre en la faisant replonger dans la culture qui est la sienne, celle de l'Algérie. Les ponts sont lancés entre la juive et la musulmane. Avec des comédiens tous amateurs, Philippe Faucon (qui joue le fils) n'est pas dupe, et glisse ici ou là des éclairs réalistes sur la non-acceptation de l'autre, provenant d'une confession ou de l'autre, et la difficulté à communiquer. Il brosse ce dédain, mais le tient en bordure de ce qu'il a envie de dire, donnant envie d'aimer la générosité de l'Algérien, se laissant aussi imprégner d'une nostalgie qui peut donner la chair de poule à certains spectateurs, et au contraire faire dire à d'autres que cela n'est que pure invention. Mais n'est-ce pas là la raison sociale du cinéma ?

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