La ville de Berriane est historique. Elle a un passé de 3 siècles. Ce toponyme tire son étymologie de Bergan, signifiant « tente en poils de chameau » en M'zab dont la date de fondation de son ancien agherm (ksar) remonte au XVIIe siècle. Elle a été fondée, indique le chercheur en histoire Bekkaïr Abdelkader, par les Znakhra (tribu nomade). Sur les sept cités de Ghardaïa, elle est la seule à ne pas être entourée de muraille visible comme Beni Izguen ou invisible telle Guerrara. Autrement dit, il n'y a qu'à Berriane qu'on trouve des maisons mozabites et arabes côte-à-côte, des quartiers peuplés des deux communautés sans discrimination. Cela malgré leur différence à tout point de vue. Les Mozabites sont de rite ibadite, alors que les Arabes sont de rite malékite. La communauté arabe est issue de plusieurs « arouch tribus » : Debadba, Hrazlia, Ouled Nayel, Ouled Sayeh, aâtatcha, Rehmane et Mekhalif. Berriane occupe une position stratégique sur la route nationale numéro 1 qui relie les villes du Sud à celles du Nord. Cette position a fait d'elle un point de transit de personnes et de marchandises.