Des membres de l'association des 112 logements Belhaffaf Ghozali se disent inquiets quant au sort réservé au projet de promotion immobilière dont ils se disent bénéficiaires. Ils rappellent que ce projet date de la fin des années 1980. Il comprend 112 logements à réaliser dans le cadre de la promotion immobilière au niveau de l'îlot Belhaffaf dans la commune de Sidi M'hamed. Selon les mêmes interlocuteurs, les travaux de réalisation de ce projet ont été entamés le 10 septembre 1989 pour être arrêtés à la fin de l'année 1991. Ainsi, poursuivent-il, « nous nous sommes constitués en association ; Association des 112 logements Belhaffaf Ghozali agréée en 1993. Elle a pour but de défendre les droits des bénéficiaires de ce projet. Nous voulons exhorter les responsables concernés à relancer les travaux. Tous les responsables concernés qui se sont succédé depuis les débuts de la décennie 1990 à ce jour à commencer par les élus locaux de Sidi M'hamed, ont été sollicités en conséquence. Mais ils ne veulent donner aucune suite à nos doléances, à savoir relancer ce projet dont nous sommes bénéficiaires. Récemment, nous avons entendu que les élus locaux actuels veulent le détourner de sa destination initiale. » Rencontrés à ce sujet, le P/APC de Sidi M'hamed, Mokhtar Bourouina, relève que le projet en question « n'était pas élaboré dans la clarté et en conformité avec la réglementation en vigueur. Nous avons débattu près de deux ans sur ce dossier. Un dossier où nous n'avons ni délibérations de nos prédécesseurs, ni liste de bénéficiaires de ce projet approuvée par le conseil communal à l'époque, et la tutelle, à savoir les services concernés de la wilaya d'Alger. Aussi nous n'y avons pas trouvé de décision d'attribution de ces logements, conformément à la réglementation en vigueur. Nous avons entendu parler d'une autre liste de bénéficiaires, puis d'autres listes annulées par décision alors que les délibérations et approbation de la tutelle ayant trait à toutes ces décisions ne sont pas contenues dans le dossier ayant trait à ce projet. » Suite à ce constat, ajoute le même responsable, « nous avons décidé, la semaine dernière, de convertir ce projet en projet d'utilité publique, à l'exemple de la construction d'un siège pour abriter la circonscription administrative de Sidi M'hamed. Sont en cours d'étude, les projets de réalisation sur les mêmes lieux, d'un siège de daïra et d'un centre de prestations de service. Pour nous, il s'agit d'une décision sage pour mettre définitivement fin à ce problème. »