Une délégation américaine est attendue aujourd'hui aux ports d'Oran et d'Arzew où elle doit se rendre compte de la mise en œuvre des différentes dispositions du code de sécurité des infrastructures portuaires et des navires - dit code ISPS - imposées depuis le 1er juillet dernier par l'Organisation maritime mondiale (OMI). Les membres de cette délégation seront accompagnés par le staff du bureau d'études algérien qui a accompagné les entreprises portuaires, EPO et EPA, dans leurs démarches de certification. En dépit de toutes les recommandations, le dispositif mis en place reste à parfaire, comme le soulignent les spécialistes en citant, par exemple, le problème des passagers clandestins qui se pose toujours au niveau des deux enceintes portuaires. Cette situation semble préoccuper les responsables concernés au point où le ministre de l'Energie, Chakib Khellil, a été interpellé, la semaine dernière, lors de la cérémonie de réception de « Lalla Fatma N'soumer », le nouveau méthanier de l'Hyproc, sur la gravité de ce problème. M. Zenasni, le P-dg de cette filiale de Sonatrach a qualifié de « grave » cette situation, pouvant, selon lui, « mettre en péril l'économie nationale et « discréditer au niveau international l'Algérie et les différentes instances, malgré tous les efforts qu'elles déploient en matière de sécurité. »