La cité Hadji dans le douar Cheraïfia, dépendant de la commune de Soumaâ, et celle des 130 Logements, sise à Ouled Yaïch, revendiquent avec force le raccordement au gaz de ville. L'humidité et le froid spécifiques à ce type de sol sont à l'origine de plusieurs maladies chez les petits et grands, tels que le rhumatisme et les bronchites chroniques, sans compter les difficultés financières et les dangers de l'utilisation du gaz butane, surtout avec la présence de petits enfants. « Depuis plusieurs années, nous avons fait tout notre possible pour atteindre et prévenir les autorités locales de cette situation qui nous pèse sur le cœur, en vain. A tel point que l'arrivée de l'hiver est devenue un cauchemar », dira une jeune maman de la cité Hadji. La réponse des responsables, notamment M. Hayoun, directeur de Sonelgaz de Blida : « Notre rôle se limite à l'exécution des plans qui nous sont délivrés par la direction de l'énergie et des mines (DMI) et nous ne pouvons point intervenir hors de ce qui est inscrit sur ces derniers. » Lançant la balle dans le camp de la DMI, le directeur de cette dernière, Boudjerboua Ali, a déclaré : « Nous avons un programme en cours d'exécution et reçu un autre de la wilaya, lors de la dernière visite du président de la République. Aujourd'hui, nous sommes en train de délimiter les assiettes afin de délivrer les plans d'action à Sonelgaz, qui va sous-traiter avec des entreprises publiques ou privées en vue de leur exécution. » Il conclura : « Si le site est inscrit, il sera pris en charge automatiquement après l'achèvement de l'étude. » On apprendra que le site de la cité Hadji est programmé pour l'année 2008, contrairement à celui des 130 Logements de Ouled Yaïch. « Les cordonniers étant toujours les plus mal chaussés, nous, nous fournissons les pays étrangers en gaz naturel au moment où on en a vraiment besoin », ripostera un vieux de la cité des 130 Logements de Ouled Yaïch.