A l'instar de chaque été, les moustiques reviennent en force. Les moustiques, qui trouvent à merveille leur compte, durant chaque saison estivale, en se reproduisant avec la vitesse de la «lumière», envahissent, depuis le début de l'été, plusieurs cités et agglomérations de la ville des Roses, rendant ainsi les nuits des Blidéens insupportables et désagréables. Les causes de cet «envahissement» demeurent multiples, à commencer par les ordures qui jonchent les espaces de nos quartiers, créant un endroit propice pour la reproduction et la prolifération de ces insectes «embêtants», souvent dangereux et provoquant de graves maladies comme la leishmaniose. D'autre part, les caves des bâtiments constituent également un endroit de prédilection pour ces insectes et qui sont, dans la plupart des cas, submergées par les égouts. A titre d'exemple, à Ouled Yaïch, une commune qui compte un nombre important de bâtiments, abritant plus de 10.000 foyers, la situation en matière d'hygiène est très déplorable. A l'instar de chaque été, les moustiques reviennent en force (cela ne veut pas dire qu'ils sont absents en hiver!!!) et semblent déterminés à gagner la guerre, dès l'arrivée de la nuit, en s'acharnant «victorieusement» sur les individus, qu'ils soient hommes, femmes, vieillards, enfants ou petits bambins, lesquels, en se réveillant le matin, s'aperçoivent qu'ils ont des boutons et des plaques rougeâtres dues à l'action de grattage faisant suite aux piqûres de moustiques. Les bébés, quant à eux, passent la nuit en pleurant à cause des picotements bien «pimentés» de ces insectes, créant davantage de scènes de panique. Ni les pastilles dégageant une odeur qui devrait faire fuir les moustiques, ni la plante du basilic, astuce utilisée par nos grands-mères pour les «éloigner» des maisons ne semblent porter leurs fruits. Le fameux «Flytox» ne fait que polluer l'atmosphère des maisons, rendant la respiration de ses occupants quasi-impossible. Les camions des services de l'APC, qui sillonnent Ouled Yaïch le soir en libérant une odeur censée être toxique pour les moustiques, ne sont pas réguliers et l'effet escompté n'est pas «spectaculaire», sauf une remarquable pollution sonore et atmosphérique, gâchant encore les soirées des habitants de cette commune-«dortoir». Les moustiques de Ouled Yaïch seraient trop «sauvages» et résistent à tout, puisque l'environnement de cette localité leur est vraiment favorable. Ordures, caves et égouts leur «procurent» plus de résistance et de «ténacité» en les aidant même à la reproduction rapide et permanente. Certains habitants de Ouled Yaïch, notamment ceux qui possèdent des climatiseurs, et pour ne pas être envahis par les moustiques, ont recours tout simplement à la fermeture des fenêtres de leurs maisons, même le matin, préférant être privés d'aération et de changement d'air vital pour la santé, ainsi que de fraîcheur du soir que de subir leurs piqûres «démangeantes» et leurs bourdonnements stressants. D'autres utilisent des moustiquaires bien hermétiques pour que ces insectes ne puissent pas transgresser les fenêtres. Toutefois, les moustiques, et vu leur nombre très important, trouvent toujours un bon moyen de «s'inviter» et de pénétrer à l'intérieur des appartements grâce, notamment à leur «génie», car il suffit que la porte de la maison soit ouverte pour quelques secondes seulement lorsqu'une personne entre ou sort pour qu'une «armada» de moustiques y pénètre en toute quiétude. Comme quoi, tous les moyens ne sont pas bons pour les repousser, sauf...une bonne hygiène et une propreté pure et simple des sites. «Nos caves regorgent d'égouts et les moustiques et les rats y trouvent vraiment leur compte et font un ravage au niveau de notre quartier», nous dira un habitant de la cité 1240 Logements de Ouled Yaïch. «Mes enfants passent la soirée à chasser les moustiques à l'aide d'un chiffon, mais cela n'a rien apporté. D'ailleurs, la plupart de ces insectes demeurent invisibles et occupent le terrain une fois la lumière éteinte. Franchement, avec cette méthode, il ne font que salir les murs et les plafonds avec du sang», dira une femme au foyer demeurant à la cité 1024 Logts tout eu ajoutant que le phénomène de «l'envahissement» des moustiques est aussi présent chez ses parents au niveau de la cité des 1000 Logements. L'unique solution à ce «calvaire» est donc le civisme, c'est-à-dire, ne pas jeter les ordures n'importe où et à n'importe quel moment, et l'eau du parterre et du ménage ne doit pas aussi être «balancée» à partir des balcons car cela crée des poches d'eaux stagnantes au-dessous des fenêtres favorisant davantage la naissance des moustiques. Les services de l'APC de Ouled Yaïch doivent, pour leur part, privilégier la politique de l'hygiène et de l'assainissement puisque cette assemblée chapeaute une localité connue pour ses nombreux bâtiments et ses cités-dortoirs qui ne cessent de se dégrader. D'autre part, «les sous-sols» des bâtiments doivent être également vidés des égouts et des eaux stagnantes, sources par excellence de «l'invasion» des moustiques. Dans ce sens, plusieurs sociétés et organismes proposent des services relatifs au «vide-cave», dont l'Opgi qui détient encore la majorité du parc immobilier de Ouled Yaïch. Il suffit d'une organisation entre riverains et d'un contact avec les services concernés, mais surtout de récolter la somme requise pour ce genre de services. Une somme qui sera sans doute abordable pour chaque riverain dans la mesure où cela nécessite une mobilisation de tous les occupants des bâtiments, (fini le temps du baylek et du socialisme!). Bref, les solutions qui ont été mises en pratique par les habitants de Ouled Yaïch pour combattre le phénomène des moustiques ont toutes été, à ce jour, vaines c'est un casse-tête qui n'a pas lieu d'être puisque la seule qui existe et qui demeure la plus appropriée et la plus adéquate est celle relative à la propreté et à l'hygiène et qui n'a jamais été concrétisée sur le terrain. C'est l'unique solution, sans quoi le scénario de l'envahissement des moustiques à la «Hitchcockienne» ainsi que de chiens errants et autres insectes dangereux, restera pour l'éternité. A bon entendeur, salut!