Désormais, plusieurs résidents de la cité des 470 logements, à Haï Badr, ne feront plus l'objet de citation devant le tribunal de Béchar, qui les talonne depuis plusieurs années pour défaut de paiement des redevances locatives suite à une plainte introduite par l'organisme logeur (OPGI). En effet, ces derniers avaient délibérément gelé le paiement de leur loyer mensuel fixé à 2 400 DA pour protester contre ce qu'ils ont toujours qualifié de mesure discriminatoire prise à leur encontre. Car leurs voisins résidents dans la même cité, dans le même bâtiment et parfois sur le même palier disposaient jusqu'ici d'un statut privilégié en payant pour le même type de logement (F3), non pas la somme 2 400 DA mais un loyer de 700 DA. Plusieurs d'entre ces protestataires ont accumulé au fil des années d'importantes créances, se chiffrant à des millions de centimes, sans être aujourd'hui en mesure de les honorer compte tenu de leurs modestes revenus. La mesure d'alignement et d'uniformisation de la tarification du loyer à 700 DA, prise par le ministère de l'Habitat, est jugée salutaire pour l'ensemble des habitants de cette cité.