Quatre jeunes chômeurs en grève de la faim depuis mercredi dernier sont à l'entrée du siège de l'APC de Guelma. Nous les avons rencontrés hier, le plus affaibli d'entre eux, nous dit-on, a reçu une poche de sérum à l'hôpital, sa tension était au plus bas. La raison de leur cri de détresse c'est quelques mètres de trottoir en guise de parking de jour au niveau du très fréquenté boulevard du Volontariat de la ville de Guelma. « Ils ont égaré (les services de l'APC) notre demande d'autorisation pour l'exploitation d'un parking de jour. Il n'est plus possible de travailler dans l'illégalité, la police fait son travail, l'un de nous passera en justice dans quelques jours », nous disent-ils. Même la promesse du wali de Guelma quant à un travail décent en temps opportun ne les a pas fait changer d'avis. Quoi qu'il en soit, cet acte de revendication sociale isolé n'est qu'une infime partie des maux que supportent journellement les jeunes à Guelma. Contrairement à la dernière déclaration des autorités lors de la session de l'APW avançant que le taux de chômage à Guelma est en baisse passant de 32% en 1999 à 21% en 2004 pour atteindre 13,37% en 2007. A méditer.