Le bras de fer ayant opposé les vacataires de l'APC d'Akbou à la collectivité a connu son dénouement le 28 avril dernier après la réunion tenue par l'APC à l'ex-crèche communale. Au cours de cette réunion à laquelle ont pris part le secrétaire général de la coordination de wilaya UGTA, le secrétaire chargé de l'organique, le secrétaire général de l'union territoriale ainsi que les vacataires, le 1er vice-P/APC, Bechir Mourad, a d'emblée relevé que la régularisation de la situation administrative des travailleurs à temps partiel « 5 heures » est impérative. « En procédant à la rétrogradation des vacataires, la collectivité n'a fait que se conformer à la loi pour éviter le pire. L'assainissement du plan annuel de gestion de l'APC est un passage obligé, certes transitoire pour mettre un terme au blocage de l'APC qui dure depuis 2001 », déclare Bechir Mourad. Intervenant à sa suite, les syndicalistes ont abondé dans le même sens, tout en explicitant le contenu des contrats. Ils ont souligné que la contractualisation est un problème national généré par le nouveau statut de la Fonction publique. Toutefois, le travail partiel, qui est d'ailleurs conjoncturel, a permis à l'APC d'Akbou d'éluder les licenciements, ont tenu à positiver les orateurs. Ainsi, après avoir longuement contesté leur nouvelle situation (journées de grève et de protestation du 15 et du 23 avril), les vacataires ont fini par avaler la pilule amère en signant les contrats qui leurs sont proposés.