Journée parlementaire sur la poste et les télécoms La commission des transports et des télécommunications de l'Assemblée populaire nationale (APN) organise, aujourd'hui, une journée parlementaire sur la poste et les télécommunications. Ce rendez-vous, premier du genre, qui regroupera les directeurs généraux des trois opérateurs de téléphonie mobile et des députés autour du ministre Boudjmaâ Haïchour, devra faire l'état des lieux et les perspectives de développement du secteur. Ce forum de réflexion parlementaire et gouvernementale, associant les acteurs publics et privés, fera l'objet d'une vidéoconférence au profit des étudiants des universités de Tlemcen, de Constantine et de l'USTHB (Alger). Une moudjahida censurée à El Moudjahid Une moudjahida, qui regrette la condition actuelle de la femme algérienne, a voulu profiter de l'espace d'expression que constitue le forum du quotidien El Moudjahid pour « dénoncer le pouvoir ». Mme Zoulikha Bekaddour semble avoir mal choisi sa tribune, elle qui a condamné les femmes qui ont occupé et occupent toujours des postes de responsabilité au niveau de l'Etat sans avoir préservé le droit des femmes à l'égalité avec les hommes. Elle a estimé que « si nous en sommes arrivés là, c'est la faute au pouvoir. Je dénonce ce pouvoir », pour se voir intimer l'ordre par le modérateur du forum d'aller « le faire ailleurs ». Il lâche cette répartie à une moudjahida qui a consacré sa jeunesse pour la libération de ce pays. « Vous n'avez pas été agréable, vous êtes licenciée » Au cours d'une vie professionnelle, un employé peut être licencié par son patron pour une multitude de raisons. Cela va de l'incompétence caractérisée à l'insubordination, en passant par le manque de rendement. Bref, ce ne sont pas les causes qui peuvent manquer quand on veut mettre quelqu'un à la porte. Depuis peu, une entreprise étrangère basée à Alger, Ericsson en l'occurrence, vient d'enrichir ce chapelet de « motifs de licenciement ». L'entreprise en question a en effet remercié une de ses stagiaires, au motif que l'essai de celle-ci « n'a pas été agréable ». Si tout le monde reconnaît aujourd'hui que l'Algérie a encore des efforts à consentir dans le domaine de la législation du travail, il reste que l'argument invoqué par Ericsson, pour se séparer de sa stagiaire, laisse perplexe à plus d'un titre. Il est interdit de parler en français à El Bahdja ! Le journaliste Mourad Ouadahi a présenté hier sa démission à la direction de Radio El Bahdja. Il entendait protester contre la décision verbale prise par le directeur général de la radio, Azzeddine Mihoubi, de lui interdire l'animation de la tranche matinale après s'être exprimé... en français. « Il n'existe aucune note ni aucune décision qui imposent l'expression stricte en arabe à El Bahdja. Malgré cela, une décision a été prise de m'interdire l'antenne », a précisé Mourad Ouadahi, professionnel connu de la radio. « Je recevais des cadres du ministère de l'Environnement lors d'un débat sur la gestion des déchets. Ils ne pouvaient que s'exprimer en français sur des termes techniques. Alors que moi j'animais le débat dans les deux langues », a précisé le journaliste. Il y a quelques semaines, des journalistes d'El Bahdja s'étaient élevés contre la précarité de leur situation. Mais la préoccupation de la direction générale de la radio semble ailleurs... Le prix du ciment demeure toujours élevé Les mesures annoncées par le gouvernement pour mettre un terme à la spéculation sur le marché du ciment n'ont pas eu l'effet escompté. Le prix du quintal de cette matière sur le marché du détail demeure très élevé. Selon des citoyens engagés dans le programme de l'autoconstruction, le quintal de ciment en sachet est cédé à 850 DA. Un prix qui reste très cher par rapport à celui fixé par le gouvernement (environ 600 DA). Prison ferme pour un chauffeur d'une société chinoise à Mascara Le chauffeur d'un camion de la société chinoise chargée de la réalisation de l'autoroute Est-Ouest, à l'origine de l'accident de la circulation qui a provoqué la mort de 3 personnes et la blessure de 12 autres d'une même famille, le 31 mars dernier, a été condamné, ce dimanche, à une année de prison ferme par le tribunal de Bouhnifia (Mascara). La peine est assortie d'une amende de 50 000 DA. Le juge a, parallèlement, condamné la société chinoise des travaux routiers à verser 36 000 DA de dommages et intérêts à chacune des victimes. Le procureur avait demandé une peine de 3 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 100 000 DA, à l'encontre du chauffeur du camion. Rappelons que cet accident s'est produit suite à une collision entre deux camions se dirigeant vers Mohammadia avec un autre véhicule de type Peugeot J5, transportant 15 personnes d'une même famille, sur le tronçon reliant la commune de Bouhnifia à Hacine.