L'affaire du vol des armes du service d'armurerie du commissariat central de la capitale a défrayé la chronique et provoqué un véritable séisme au sein des services de sécurité. L'enquête préliminaire qui a duré des mois a finalement fait la lumière sur ce qui s'est passé, alors qu'actuellement l'instruction est toujours en cours. C'est un policier du service qui a trouvé un moyen propice pour arrondir ses fins de mois, en vendant les armes de ses collègues malades (psychiatrie) ou mis en congé longue durée à des commerçants. En tout 24 armes, entre pistolets automatiques et fusils à pompe, ont disparu pour être vendues respectivement à 6 et 12 millions de centimes (bradées selon les connaisseurs). Il aura fallu qu'un policier vienne réclamer son pistolet pour découvrir le pot aux roses. C'est le branle-bas de combat pour récupérer le lot disparu. Une tâche très difficile dans la mesure où l'intermédiaire chargé de « dénicher » les clients potentiels venait de décéder. Une grande partie des armes a été récupérée alors qu'une dizaine de policiers entre divisionnaire, principaux, commissaire, officiers et simples policiers sont en prison en attendant la fin de l'instruction.