Le rapport de forces entre les sociétés nationales (NOC) et les sociétés internationales (IOC) (les firmes), évolue à l'avantage des sociétés nationales, à entendre Nordine Aït Laoussine. Il y a, en quelque sorte, une remise en cause de l'ancien modèle de partenariat et la tendance de ces dernières années fait comprendre que les sociétés nationales (NOC) préfèrent traiter entre elles. « Dans les formules classiques du partenariat NOC/IOC, l'intervention des IOC est généralement limitée à l'amont du pays hôte », laissa entendre le conférencier en guise d'explications. C'est-à-dire que le partenaire étranger est censé apporter le capital risque et la technologie, tandis que la NOC, agissant au nom du pays hôte, perçoit l'impôt pétrolier et subventionne le marché intérieur. Depuis quelques années, d'après Nordine Aït Laoussine, une nouvelle feuille de route est adoptée par les deux parties, mais la tendance tourne plutôt pour un partenariat entre les sociétés nationales. « A la faveur de cette évolution, des formules novatrices de partenariat sont possibles pour accompagner les efforts des producteurs pour le développement hors hydrocarbures », conclut l'ancien ministre de l'Energie.